Revue du vendredi 09 décembre.

Les sanctions du conseil de l’Union européenne contre les 8 personnalités supplémentaires,dont l’homme politique congolais,Justin Bitakwira fait la Une de plusieurs journaux parus ce vendredi 09 décembre 2022 à Kinshasa et ailleurs.

Actualité.cd note que le Conseil de l’Union européenne a décidé ce jeudi d’ajouter huit personnes à la liste des personnes faisant l’objet de mesures restrictives en raison de la situation en RDC. Willy Ngoma, porte-parole du Mouvement du 23 mars/Armée révolutionnaire congolaise (M23/ARC), est parmi les sanctionnés. Selon l’UE, en raison de ses fonctions dirigeantes au sein de ce mouvement soutenu par Kigali, Willy Ngoma contribue, à travers ses fonctions, à l’instabilité et à l’insécurité en RDC.

Le Conseil de l’Union européenne a décidé ce jeudi d’ajouter huit personnes à la liste des personnes faisant l’objet de mesures restrictives en raison de la situation en RDC. Willy Ngoma, porte-parole du Mouvement du 23 mars/Armée révolutionnaire congolaise (M23/ARC), est parmi les sanctionnés. Selon l’UE, en raison de ses fonctions dirigeantes au sein de ce mouvement soutenu par Kigali, Willy Ngoma contribue, à travers ses fonctions, à l’instabilité et à l’insécurité en RDC.

7sur7.cd signe que :« La plupart d’entre eux sont responsables de commettre de graves violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits, ainsi que d’entretenir le conflit armé en RDC. D’autres personnes ont été inscrites sur la liste pour des raisons d’incitation à la violence et d’instrumentalisation du conflit, en se livrant à l’exploitation et au commerce illicites de ressources naturelles ».

ACP donne ici les raisons de la sanction de Justin Bitakwira selon le communiqué de l’UE:Dans ses discours publics, il a, de manière répétée, incité à la violence et encouragé la discrimination et l’hostilité à l’égard de la communauté Banyamulenge, ciblée et attaquée par des groupes armés », annonce la décision publiée au Journal officiel de l’UE.
« Ces discours et déclarations incendiaires contribuent à alimenter le conflit et la violence en RDC, en particulier dans la région des Hauts-Plateaux, caractérisée par des conflits intercommunautaires. Justin Bitakwira est donc responsable d’entretenir le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en RDC en incitant à la violence », ajoute le document.
Les mesures restrictives à son encontre sont protégées jusqu’au 12 décembre 2023 et consistent en une interdiction de pénétrer sur le territoire de l’UE et un gel des avoirs, note-t-on. Né le 5 décembre 1960 à Lemera, Justin Bitakwira a été député national, ministre des Relations avec le parlement et ministre du Développement rural. Il est actuellement président du parti politique « Alliance pour la République et la conscience nationale ».

En outre,ACP revient sur la visite du chef de l’État aux nouvelles recrues à Kitona au Kongo central où le Président de la République, Félix Tshisekedi, a appelé, jeudi, les 10.200 recrues des FARDC à ne pas trahir la patrie, au cours de la cérémonie de leur présentation organisée à la base militaire de Kitona, dans la province du Kongo Central.
« Je vous exhorte à vous donner complètement pour la nation congolaise, à ne jamais la trahir parce que notre Congo est un beau et grand pays », a exhorté le Commandant suprême des Forces armées de la RDC, insistant sur l’appropriation, par les militaires, de la devise « Ne jamais trahir le Congo« , pour en faire tout un crédo. Une façon, pour eux, de dissuader tous les esprits malveillants qui tenteraient de les soudoyer afin de profiter des ressources du pays.

Forum des As de son côté note que cette visite du Commandant suprême des FARDC et de la Police nationale est une première du genre dans ce centre d’instruction militaire de Kitona.
Pour marquer l’occasion, l’armée a mis toute la solennité qui sied à ce genre de cérémonie : parade militaire, passage en revue des troupes, chants patriotiques et causerie morale.
Devant les nouvelles recrues – elles sont 10.200 à avoir rejoint les rangs dont 300 femmes – et les éléments des diverses unités déployées au camp de Kitona, le Chef de l’État a réitéré sa détermination à réformer l’armée nationale, à la moderniser en lui donnant tous les moyens nécessaires à son action et lui restituer tout son prestige d’antan.

Actualité.cd revient encore en justice et note que le tribunal de paix de Kinshasa-Gombe a tenu une audience ce jeudi 8 décembre 2022 dans l’affaire mettant en cause Vidiye Tshimanga, ancien conseiller spécial du Président Félix Tshisekedi chargé des questions stratégiques. Au cours de cette audience, le ministère public a requis trois ans de servitude pénale principale contre Vidiye Tshimanga. La cause étant prise en délibéré, le jugement du tribunal est attendu dans 10 jours. La défense a plaidé non coupable, dénonçant l’acharnement contre leur client.

Mediacongo.net rajoute que l’organe de la loi a retenu 3 Chefs d’accusation contre le prévenu, notamment, trafic d’influence, corruption et outrage au Chef de l’Etat.
Avant la sentence du juge, les avocats de Vidiye Tshimanga seront invités devant le prétoire pour présenter leur plaidoirie en vue d’obtenir soit la réduction de la peine, soit l’acquittement de leur client.

Politico.cd note également qu’en matière d’offense au chef de l’État, dit-il , cette répression n’est pas subordonnée à une plainte préalable.

Il précise que les corrupteurs sont identifiés et le lieu de la commission des infractions est à Kinshasa-Gombe qui a été troublée par une vidéo.Et la victime, c’est l’État congolais.

Selon l’avocat conseil de Vidiye Tshimanga, Arthur Bomana,les exceptions soulevées par la défense que le ministère public qualifie des dilatoires se rapportent, à l’inconstitutionnalité, l’incompétence territoriale du tribunal, l’obscurité des libellés de la requête et la prématurité de l’action du ministère public ainsi que le manque d’objets immatériels, l’absence d’un plaignant.

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