Les activités du Président Félix-Antoine Tshisekedi à New-York, mais aussi les manifestations de l’opposition à Kinshasa sont deux sujets exploités par la presse parue ce mercredi 05 septembre 2024.
Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, s’adresse ce mercredi 25 septembre 2024 à la communauté mondiale, du haut de la tribune de l’organisation planétaire, rapporte Eco News.
Dans l’opinion informée, la question récurrente est celle de savoir de quoi Félix Tshisekedi va parler cette fois, étant entendu que la teneur de son adresse de septembre 2023 dans ses volets sécuritaires, des droits de l’homme ou de la résolution du conflit qui oppose son pays au Rwanda n’a pas connu la moindre avancée dans l’entre-deux sessions, constate le tabloïd.
Devant près de 200 dirigeants mondiaux face aux enjeux pressants tels que les inégalités, la paix, et le développement durable, croit savoir Info 27, le président de la République démocratique du Congo, prendra la parole. Son discours sera l’occasion pour la RDC de réaffirmer son engagement en faveur d’un multilatéralisme fort et efficace, tout en plaidant pour le respect de son intégrité territoriale face aux agressions extérieures, notamment celles du Rwanda, fait remarquer le quotidien.
Des Congolais, pour la plupart, n’attendent pas voir leur président recourir aux jérémiades comme souvent, commente The Post. Ils souhaitent plutôt entendre Felix Tshisekedi hausser le ton face à l’indifférence que subit la RDC, victime de l’agression et autres crises dues notamment à l’insécurité, ajoute le journal.
Pour Le Potentiel, au-delà de la simple allocution, le chef de l’Etat va aller au fait pour condamner avec fermeté des atrocités que commettent le Rwanda et ses supplétifs dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Le chef de l’Etat congolais abordera, selon Forum des As, principalement deux thèmes majeurs : les efforts déployés pour rétablir l’intégrité territoriale de la RDC et la collaboration entre Kinshasa et la MONUSCO.
Déjà le mardi 24 septembre à New-York, le Président Félix Antoine Tshisekedi a participé à la séance d’ouverture de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, rappelle Le Quotidien.
Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire général de l’ONU Antonio Gutteres a donné le ton. Pour lui, « les inégalités mondiales se reflètent et renforcent jusque dans nos propres organisations internationales », renseigne le tabloïd.
Pour l’Agence congolaise de presse, à la différence de certains pays de la planète, la République démocratique du Congo fournit l’effort d’éliminer progressivement quelques inégalités sociales décriées par le Secrétaire général de l’ONU.
C’est notamment, explique l’agence, dans le domaine du Genre, où la promotion des compétences féminines est effective jusqu’à des hautes fonctions du pays en commençant par le Gouvernement central dirigé par une Première ministre, en la personne de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka.
L’opposition en sit-in
Pendant ce temps à Kinshasa, l’opposition se mobilise pour dénoncer les arrestations des acteurs politiques et de la société civile.
« Enjeux politiques: Tshisekedi à l’ONU, l’opposition dans la rue à Kinshasa », titre Congo Nouveau.
L’opposition politique, toutes tendances confondues, s’est fixée un rendez-vous ce mercredi devant le Palais de justice à Kinshasa/Gombe. Les opposants veulent protester devant le cabinet du ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, contre l’acharnement dont elle serait victime de la part du régime de Kinshasa, détaille le tri hebdomadaire.
Le sit-in est prévu pour attirer l’attention sur la situation des prisonniers d’opinion en RDC, qu’il s’agisse d’opposants, d’activistes ou de journalistes, explique Eco News.
Cette action de protestation fait écho à un climat politique marqué par des arrestations controversées et des violations des droits humains, suscitant des préoccupations au sein de la société civile et au-delà des frontières congolaises. Cependant, prévient le média, la réaction des forces de l’ordre face à cette mobilisation reste incertaine.
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