Agression Rwandaise, une commission mixte Assemblée nationale – Sénat sera mise en place pour proposer des stratégies diplomatiques et politiques à la crise sécuritaire. Selon « ACTUALITE.CD « , le Président de la chambre haute du parlement, Sama Lukonde a ouvert, hier mardi, la session extraordinaire du Sénat demandée par le Président de la République.
À la tribune, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, écrit » INFOS27 « , a donné le ton : l’heure n’est plus aux querelles partisanes, mais à l’unité et à la riposte. Entre urgence sécuritaire et impératifs diplomatiques, les élus sont appelés à formuler des solutions à la hauteur de l’enjeu : préserver l’intégrité territoriale et assurer l’avenir de la nation.
Pour Vital Kamerhe, relayé par » LA PROSPÉRITÉ « , la situation que traverse la RDC, menacée dans sa partie Est par le Rwanda, nécessite des mécanismes réalistes et des stratégies adaptées pour la restauration effective de la paix. Il encourage les congolais à continuer à faire confiance au Président de la République, Féliw Tshisekedi, pour une victoire devant le plan d’occupation que tente de mettre en place l’envahisseur.
Pour sa part, ECONEWS« , estime que la session extraordinaire du Parlement, est un rendez-vous sans annonce majeure. Alors que l’opinion publique attendait des annonces fortes en réponse à la menace du M23, la réunion a accouché d’un discours attendu et sans grande nouveauté.
Situation sécuritaire encore. La CENCO et l’ECC, rapporte » LA RÉFÉRENCE PLUS », ont présenté hier mardi à Kinshasa, leur projet de la sortie de crise intitulé : « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble », à l’opposant Martin Fayulu
Les représentant de ces deux confessions religieuses, affirme de son côté » FORUM DES AS« , espèrent insuffler un nouvel élan pour le pays, en vue d’une paix durable et d’une véritable réconciliation nationale.
Face à une situation nationale de plus en plus instable, » *ECONEWS« , affirme que l’Église catholique et protestante prend les devants pour éviter le chaos en RDC.
Pour sa part, » AFRICANEWS « , estime que le décor se plante pour un dialogue. À cette étape des événements, les deux églises ont estimé qu’il est important d’amener des propositions concrètes susceptibles de créer un consensus national.
De son côté, » LE PHARE « accuse la CENCO de refuser de dénoncer le Rwanda et tient à accréditer la thèse de rébellion. Alors que toutes les organisations internationales, y compris les Nations-Unies, voire les pays pointés du doigt comme commanditaires de la guerre
d’agression dont la RDC est victime dans sa partie orientale, n’ont pas pu se contenir face à l’horreur provoquée par le carnage humanitaire perpétré par l’armée rwandaise depuis son invasion de la ville de Goma, pour condamner clairement l’agression rwandaise et exiger le retrait de ses troupes du territoire congolais.
Pendant ce temps, Denis Mukwege souligne l’urgence de couper l’aide militaire et financière au Rwanda. Dans son communiqué intitulé « Arrêtez les massacres des Congolais, la paix est possible » et transmis hier mardi à » 7SUR7.CD « , le prix Nobel de la paix 2018 estime que le véritable nerf de la guerre en RDC est l’exploitation des ressources naturelles.
Par ailleurs, ajoute » RADIOOKAPI.NET « , le Prix Nobel de la Paix condamne « fermement cette nouvelle attaque du Rwanda-M23 à Goma mais aussi le silence complice et l’inaction de la communauté internationale face aux graves violations des droits de l’homme et des droits humanitaires commis en RDC ».
Poursuivons avec « LE JOURNAL « qui interpelle la communauté internationale au drame humanitaire à Goma. La prise de la
ville de Goma par les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda a plongé le chef-lieu de la province du Nord-Kivu dans une crise humanitaire indescriptible. La population croupit dans une misère noire.
Après le carnage à Goma dont le bilan provisoire s’élève à plus de 2.000 morts, selon le ministre de la Communication, l’armée rwandaise, écrit » LA RÉFÉRENCE PLUS « , pille les entreprises publiques à Goma. Le journal cite notamment les pillages au sein du FPI, de la CNSS, de l’OCC, voire même au sein de la CENI.
Pour cette agression de la RDC, » LA PROSPÉRITÉ « , signale que les éléments probants de la responsabilité du Rwanda dans les conséquences humanitaires ont été déposés dans différentes juridictions internationales. Aucun crime en RDC, prévient le tabloïd.
Pendant ce temps, L’AVENIR, révèle la pénurie de produits alimentaires de Goma à Bukavu. Selon le tabloïd, depuis quelque temps, les marchés de Bukavu, font face à une raréfaction inquiétante des produits alimentaires en provenance de Goma, au
Nord-Kivu. Cette situation affecte particulièrement des denrées essentielles telles que les poissons fumés et salés, la pomme de terre, la farine de maïs et de manioc, ainsi que le lait.
Entre-temps, Kinshasa placée sous haute surveillance, révèle « CONGO NOUVEAU « . C’est pour rassurer la population kinoise et la mettre à l’abri des fausses rumeurs sur le climat qui prévaut dans la ville capitale. Pour ce faire, souligne le trihebdomadaire, les autorités compétentes viennent de prendre des mesures additionnelles de sécurité au bénéfice des populations et des ambassades accréditées en RDC.
Justice. » INFOS27 « , annonce la libération depuis hier mardi de l’expert belgo-congolais des questions de défense et sécurité, Jean-Jacques Wondo, condamné à mort dans le cadre de l’affaire
relative à la tentative de coup d’État et l’attaque de la résidence de l’actuel président de l’Assemblée nationale.
Jean-Jacques Wondo, renchérit » OPINION-INFO.CD », bénéficie de cette liberté à la suite de son état de santé, qui se détériore gravement. Plusieurs sources évoquaient un possible empoisonnement. Pour ce média en ligne, Kinshasa a cédé enfin, aux pressions de la Belgique et de l’UE -Union européenne.
Pour » ECONEWS « , c’est la fin du cauchemar
pour l’expert militaire belge d’origine congolaise détenu depuis plus de neuf mois dans une prison de Kinshasa. Cette libération, souligne le tabloïd, est le résultat de plusieurs semaines de tractations entre la Belgique et la RDC.
Haut les coeurs
Roger NZAU