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Revue du mardi 21 Mars.

Plusieurs journaux parus ce mardi 21 Mars 2023 reviennent sur les déclarations de l’ancien premier ministre français Jean Pierre Raffarin concernant l’insécurité qui sévi depuis de décennie dans la partie EST de la RDC.

ACP signe que le drame humain entrainé par l’agression rwandaise contre la République démocratique du Congo (RDC) a des chiffres choquants, a déclaré, lundi, un ancien premier ministre français, à l’issue d’une audience lui accordée au bureau de l’Assemblée nationale.
« Nous sommes venus pour voir un peuple qui fait face à une guerre particulièrement violente avec des jeunes déplacés et des femmes mutilées, un pays où se jouent beaucoup de drames humains avec des chiffres impressionnants », a déclaré Jean Pierre Raffarin, reçu par le président Christophe Mboso.
« Le but de cette visite est d’échanger, en vue d’encourager et d’appuyer différents acteurs de ce pays pour rester persévérant dans la quête de la paix, en proposant l’expérience des gens qui ont vécu des guerres et connu des crises », a ajouté cet homme d’Etat.
Jean Pierre Raffarin était accompagné d’une délégation du groupe « Former Prime Minister », une fondation internationale qui rassemble des personnes d’expérience au service de la défense de paix, à travers des réflexions collectives.

Radio okapi.net note également que l’ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, qui a affirmé être très sensible à la situation qui sévit dans l’Est de la RDC, a appelé, lundi 20 mars à Kinshasa, la communauté internationale à « s’impliquer véritablement pour le retour de la paix » dans cette partie du pays.
Il conduit la délégation de la Fondation des Leaders pour la paix à Kinshasa. Cette délégation est venue rencontrer les autorités politiques, afin de réfléchir sur la question liée au retour définitif de la paix en République démocratique du Congo.
La Fondation des leaders sur la paix regroupe plus de quarante personnalités engagées dans la recherche de la paix à travers le monde.

Forum des As pour sa part indique que Gilbert Kabanda, « dans la partie Ouest de la République, il fait état de résurgence de l’activisme des insurgés se revendiquant Yaka dans les provinces de Maï-Ndombe et du Kwilu« . Le ministre de la Défense a également précisé « la sensibilisation continue pour ramener les peuples frères à la coexistence pacifique« .
Il y a quelques jours, des assaillants armés ont attaqué le village Kinsele à Maï Ndombe et ont tué 15 morts personnes. « Sur place, il n’y a plus personne. Même les éléments de police placés en remplacement des FARDC s’y sont retirés« , ont affirmé des ONG.
Des habitations sont quasiment fermées, d’autres maisons en reconstruction après destruction, sont simplement abandonnées.
Pris de panique, tout le monde se dirige à nouveau vers Bandundu-ville où les déplacés ont vécu dans des conditions précaires pendant près de 5 mois, ont rapporté les mêmes sources.
C’est depuis janvier 2023 que les déplacés de Kwamouth ont commencé à retourner dans leurs villages sur appel du gouvernement et de la police, rassurant que la paix a été rétablie dans ce coin de la province de Maï-Ndombe. Plusieurs mois après, soit en début mars 2023, un regain d’insécurité a été signalé. Près de 24 personnes ont été tuées en moins d’une semaine à Menkwo, Tobakita et Kinsele, apprend-t-on.

Actu 7.cd rajoute pour sa part que de grès ou de force, le puissant voisin militaire de la RDC est déterminé à mettre la main dans la patte pour en finir avec l’insécurité devenue chronique au pays de Lumumba. L’Angola n’a pas toléré la énième violation du cessez-le-feu par le M-23. Joao Lourenço a dû taper du poing sur la table. D’où l’entrée en dance de l’Angola, estime un spécialiste de la région des Grands Lacs. Une puissance militaire était réclamée pour faire taire les armes. Il faut saluer ici, l’approbation du parlement angolais pour l’envoi des 500 soldats dans la partie Est République Démocratique du Congo, fait – il noter.

Actualité.cd dans le même chapitre sécuritaire affirme qu’au total 55 autres rescapés ont été retrouvés dimanche à Maluku (Kinshasa) après une attaque armée qui a visé une embarcation le 14 mars dernier, faisant plus de 100 disparus, et dix morts dont 9 passagers et un chef du village “Kaba l’école” (Congo Brazzaville), lieu de l’attaque.
“Au niveau de Maluku, le bourgmestre vient de recevoir 55 personnes qui sont des rescapées de la baleinière qui a été pillée par les assaillants au niveau du village Ibali. Ces passagers sont arrivés là-bas grâce à un armateur qui en provenance de Bandundu-ville qui descendait vers Kinshasa”.

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