REVUE DU MARDI 19 NOVEMBRE

Encore des réactions après la sortie de Félix Tshisekedi sur la révision de la constitution. A ce sujet, nous informe 7SUR7.CD, le Président de l’ECIDé, Martin Fayulu s’est opposé à l’initiative de modification ou changement de la constitution, après le discours de Félix Tshisekedi. Dans une vidéo publiée sur son compte X, Martin Fayulu a appelé le peuple congolais à barrer la route à ce projet, annoncé par Félix Tshisekedi.

Martin Fayulu, ajoute ACTU30.CD, affirme qu’il va déployer toute son énergie, aux côtés du peuple congolais, pour gagner cette bataille.

Encore une fois, Moïse Katumbi, cité par OURAGAN, accuse le président Tshisekedi d’afficher avec grande fierté son statut de dictateur et de multiplier des initiatives dangereuses pour se maintenir au pouvoir, notamment par une potentielle modification de la Constitution.

Autre réaction, c’est celle de Jean-Claude Katende. Dans un message publié sur son compte X hier lundi, le président de l’Association africaine des droits de l’homme, Jean-Claude Katende, relayé par FORUM DES AS , soutient que Félix Tshisekedi sera le seul bénéficiaire de son projet de révision ou de changement de la constitution.

Pendant ce temps la plateforme « Sursaut national » ne décolère pas. D’après 7SUR7.CD, elle a saisi Daniel Bumba pour une nouvelle manifestation le 27 novembre prochain contre le changement de la constitution.

Selon la lettre, consultée aussi par FORUM DES AS , cette manifestation s’inscrit dans la campagne de sensibilisation menée par la structure « Sursaut National » contre toute tentative de révision de la Constitution, notamment en ce qui concerne l’article 220, qui limite le nombre de mandats présidentiels.

Des réactions aux allures apocalyptiques
fusent après la sortie de Félix Tshisekedi, à Lubumbashi. Mais, déplore LA PROSPÉRITÉ,  le démon de leadership qui  a toujours œuvré pour que cette cohésion n’aboutisse pas, n’a pas encore dit son dernier mot. Une difficulté de plus à l’unicité de l’opposition
qui a perdu les combats à toutes les phases.

Entre-temps, constate VRAIE-THEMATIQUE, les caciques de l’union sacrée sont sous forte pression, autour de la révision de la constitution. Le journal cite notamment, Jean-Michel Sama Lukonde, Modeste Bahati Lukuebo, et Jean-Pierre Bemba.

Autre chose avec ce démenti de la CENCO sur les propos tenus par l’analyste politique, Freddy Mulumba. La Cenco rejette les accusations sur le silence de l’Eglise face à la balkanisation. Selon un communiqué parvenu hier au journal FORUM DES AS, le SG de la conférence épiscopale nationale du Congo, Monseigneur Donatien N’shole, réfute les accusations formulées contre l’Eglise catholique dans cette déclaration. Au nom du clergé congolais, il balaye ses accusations qui suscitent l’indignation de la hiérarchie catholique.

Justice. La deuxième audience de l’affaire mettant en cause François Rubota et Mike Kasenga dans le dossier de la construction des forages et lampadaires, a repris hier lundi à la cour de cassation. Selon LA PROSPÉRITÉ, une exception d’incompétence a été aussitôt soulevée  par les avocats de François Rubota. D’après Me Charles Cubaka, avocat dudit  prévenu, son client est poursuivi pour l’infraction de détournement des deniers publics, laquelle est punissable des travaux
forcés, alors que la loi n’a pas prévu de  juridiction compétente en ce qui concerne les peines des travaux forcés. Il demande ainsi à la Cour de cassation de se déclarer incompétente.

Au procès coup d’état manqué. La cour militaire de Kinshasa-Gombe, rapporte OPINION-INFO.CD, a poursuivi hier lundi l’examen du dossier. A cette occasion, les détenus ont, dans leurs interventions, nié toute « implication » dans la démarche de Christian Malanga de vouloir renverser les institutions. Pour la plupart d’entre eux, leur présence dans le groupe de Christian Malanga était justifié par la promesse leur faite par le recruteur d’obtenir du travail au sein d’une ONG des étrangers.La 5ème édition de la conférence annuelle sur les droits de l’homme est prévue du 28 au 29 novembre à Kinshasa, sous le thème :  » Les droits de l’homme à l’ère numérique en RDC « , a appris LA RÉFÉRENCE PLUS  dans un communiqué. Cette activité, souligne le tabloïd, des
discussions importantes sur les droits
numériques dans un contexte de
transformation technologique.

Poursuivons cette revue de presse avec cette tribune publiée dans RDC-DIRECT.COM : Congo hold-up: Trois ans après, qu’en reste-t-il ? Trois ans plus tard (2021-2024), ce ne serait pas trop que de se demander ce qui en reste tant dans les cours et tribunaux que dans la mémoire collective! Rien ou presque ! Pschitt aurait dit un ancien président français. En effet, n’ayant rien trouvé de consistant à rattacher à Joseph Kabila pour étoffer son acte d’accusation, «EIC» s’est vraiment fourvoyée dans cette affaire. La preuve est qu’elle est toujours incapable de produire les preuves de l’implication réelle du chef d’État honoraire. Un comble pour une entreprise qui, selon ces auteurs, aurait compulsé 3.500.000 documents sur six mois entre investigations et rédaction

Et puis ce scandale à la CNSSAP. D’après LE PHARE, JP Lihau ouvre une action disciplinaire contre le DG Junior Mata. Dans une correspondance parvenue à ce tabloïd, le VPM en charge de la Fonction publique, JP Lihau vient d’ouvrir une action disciplinaire à l’endroit du DG Junior Mata pour une faute administrative lourde. On fait état du non-respect des instructions sur une décision jugée irrégulière. Il est sommé de donner des explications à la
hiérarchie endéans 72 heures.

Grève sèche aux Affaires Etrangères, les requérants des passeports et autres services pénalisés, déplore LA PROSPÉRITÉ. La grogne sociale devient
tentaculaire en RDC. Après les enseignants, les médecins…c’est au tour des agents du ministère des Affaires étrangères d’amorcer finalement leur grève sèche. Depuis mercredi 13 novembre, ils
ont arrêté de travailler en attendant que le gouvernement applique ses revendications
notamment, la totalité du barème salarial ainsi que le paiement des arriérés de salaire des diplomates en poste.

Embouteillages monstres à Kinshasa, une dépense de trop pour les usagers des transports en commun, constate VRAIE THEMATIQUE. Pour le journal, les mesures prises pour fluidifier la circulation routière dans la ville-province de Kinshasa, peinent encore à répondre efficacement au problème des embouteillages sur plusieurs artères de la capitale. L’intention est bonne, mais les résultats sur terrain sont encore mitigés.

Roger NZAU 

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