La presse de ce mardi 15 avril 2025 se fait largement l’écho de la déclaration du vice-Premier ministre et ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, qui rassure sur la stabilité du cadre macroéconomique malgré le contexte de guerre d’agression. Le Phare en tête d’affiche, cite le ministre qui souligne que des efforts sont fournis pour maintenir le pouvoir d’achat des Congolais. À cette stabilité s’ajoutent, selon le quotidien, des avancées majeures telles que la baisse inédite du prix du carburant, la réduction des prix des denrées de base, et une hausse notable de la production locale de maïs.
Une vision de long terme et une agriculture industrielle relancée
L’Agence congolaise de presse (ACP) révèle de son côté un ambitieux programme gouvernemental : une baisse progressive des prix de cinq produits de première nécessité (maïs, manioc, soja, huile de palme, riz) sur les cinq prochaines années. Daniel Mukoko Samba précise que le gouvernement mise sur des investissements agricoles structurés, avec des usines locales capables de transformer les récoltes et d’assurer une meilleure conservation. Infos 27 salue, quant à lui, une volonté de renforcer l’unité nationale et les mécanismes de péréquation à travers une relance économique inclusive, particulièrement dans les régions historiquement fragiles comme le Kasaï.
Défis logistiques et chaînes d’approvisionnement scrutées
Dans une approche analytique, Le Potentiel.cd revient sur la cohabitation paradoxale des produits importés par voie angolaise et ceux venant de Matadi dans une même ville. Le ministre de l’Économie évoque des enquêtes en cours pour comprendre les différences logistiques entre ces circuits, notamment pour des produits sensibles comme le lait et le savon. Pour ce portail, ces investigations visent à optimiser les coûts de distribution et à freiner les distorsions sur le marché local.
Justice : l’affaire Bukanga Lonzo encore reportée
En dehors des questions économiques, La Tempête des Tropiques signale le renvoi au 23 avril de l’instruction dans le dossier Bukanga Lonzo par la Cour constitutionnelle. En dépit des arguments de l’ancien Premier ministre Matata Ponyo dénonçant un procès politique et des « 44 violations massives » de la Constitution, l’audience a été suspendue. Le journal note la présence de Christo Gobler, patron d’Africom, mais l’absence remarquée de Deogracias Mutombo, ancien gouverneur de la Banque centrale.
Glad NGANGA