La tentative d’évasion à la prison centrale de Makala, mais aussi la rencontre entre les présidents de la RDC et de la Chine sont deux sujets exploités par les journaux parus ce mardi à Kinshasa.
La ville de Kinshasa s’est réveillée dans une panique totale lundi 2 septembre 2024, date fixée pour la rentrée scolaire. Plusieurs parents ont préféré garder leurs enfants à la maison pour des raisons de sécurité, rapporte La Tempête des Tropiques.
Des images qui ont circulé tôt le matin sur les réseaux sociaux ont davantage terrifié les Kinois, ajoute le journal.
Et la raison de cette panique est à lire sur le site Actualite.cd qui rend compte d’une tentative d’évasion.
Des tirs d’armes lourdes et légères ont retenti pendant plusieurs heures le lundi 2 septembre 2024 à la prison centrale de Makala. Selon des témoignages de certains détenus, il s’agissait d’une « tentative d’évasion » au sein de cette maison carcérale importante de la République Démocratique du Congo, décrit le portail.
Le bilan provisoire de cette tentative d’évasion est de 129 morts dont 24 par balles et une soixantaine de blessés rapporte Africa News.
Après l’incident à la Prison centrale de Makala, annonce Le Potentiel, le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Constant Mutamba, a pris une série de mesures parmi lesquelles l’interdiction de transférer les détenus dans cette prison.
Il a aussi décidé, ajoute le journal, de l’Intensification du processus de désengorgement des prisons de Makala, Ndolo et de l’intérieur du pays.
Pour Forum des As, le moment est venu de délocaliser la prison centrale de Makala. Des événements graves qui viennent de se produire au Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK), appelle le Gouvernement à changer fondamentalement sa politique dans la gestion des personnes en conflit avec la loi, notamment les conditions de leur incarcération, argumente le tabloïd.
Le président de l’ONG ASADHO, Jean-Claude Katende, exige les enquêtes indépendantes pour faire la lumière sur les évènements survenus à la prison centrale de Makala le 2 septembre, rapporte Mediacongo.net.
Pour lui, ajoute le portail, les seules déclarations des politiques ne suffisent plus.
Tête à tête Xi Jinping-Félix Tshisekedi
Dans un autre registre, les médias congolais reviennent sur la rencontre entre les Présidents congolais et chinois.
La coopération pratique dans divers domaines entre la Chine et la République démocratique du Congo a été lundi au centre de la rencontre à Beijing entre le président chinois Xi Jinping et son homologue Félix Tshisekedi, renseigne l’Agence congolaise de presse.
Le Chef de l’État a exprimé la reconnaissance de la République démocratique du Congo «pour le soutien continu de la Chine au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies notamment pour garantir le respect de notre souveraineté et la stabilité dans la région des Grands Lacs», note La Tempête des tropiques.
Pour Mediacongo.net, le président chinois a réaffirmé lundi le soutien de la Chine à la République démocratique du Congo (RDC) dans la sauvegarde de sa souveraineté et son intégrité territoriale, alors que la situation sécuritaire dans l’Est du pays de Félix Tshisekedi reste désastreuse, l’armée rwandaise et la milice M23 occupant de vastes zones.
Rappelant que la Chine et la RDC ont rehaussé leurs relations bilatérales au niveau d’un partenariat de coopération stratégique global en mai 2023, écrit La Prospérité, le Président chinois a déclaré que les deux parties avaient promu la coopération pratique dans divers domaines depuis l’élévation des liens bilatéraux et étaient devenues un modèle pour les pays en développement en termes de promotion conjointe de la modernisation.
Le Président de la République a saisi cette occasion pour réitérer officiellement son invitation à son homologue chinois à visiter la RDC, note Forum des As.
Les journaux reviennent aussi sur l’inhumation des déplacés à Goma.
« Goma sous le choc après l’inhumation de 200 personnes au cimetière du GENOCOST à Nyiragongo », titre Le Potentiel.
La journée du lundi 2 septembre s’est déroulée sous le choc dans les rues de Goma dans la province du Nord-Kivu à la suite de l’inhumation de 200 personnes, victimes de l’agression rwandaise qualifiée de « génocide congolais pour des gains économiques » (GENOCOST), détaille le journal.
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