Revue du lundi 28 novembre

La situation sécuritaire à l’est de la République démocratique du Congo et la sortie de crise préoccupent les médias congolais en ce début de semaine. C’est le cas de scooprdc.net qui annonce la reprise du dialogue entre congolais à Nairobi, la capitale Kényane pour ce lundi. Ce média en ligne signale que dans une série de tweets publiés samedi 26 novembre, la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) a annoncé l’ouverture du processus de Nairobi sur le rétablissement de la paix et de la sécurité dans l’Est de la RDC pour ce lundi 28 novembre, au Kenya, alors que celle-ci était initialement prévue pour le 21 novembre dernier.

Ce nouveau round de dialogue entre le gouvernement congolais et les groupes rebelles, intervient sept mois après la débâcle de la dernière tentative des pourparlers qui n’a pas donné de suite, à cause du double jeu joué par les terroristes du M23, qui alors qu’ils étaient au dialogue à Nairobi, continuaient à perpétrer des attaques dans le Nord-Kivu. Radiokapi.net informe que les différentes délégations continuent d’arriver dans la capitale kenyane avant les derniers réglages.

Selon la même source, les représentants des groupes armés, de la société civile et des communautés de l’Ituri, du Nord et Sud Kivu sont déjà arrivés à Nairobi.

Ceux du Maniema et du Tanganyika sont annoncés pour ce dimanche. Dans la délégation de la société civile se trouvent 40 % de femmes et un panel spécifique dédié aux survivantes des exactions des groupes armés.

Selon des sources proches de la facilitation, l’organisation ferait face à plusieurs défis, dont le déplacement de Nairobi de certains participants des zones isolées.

Ils doivent d’abord être amenés vers les points de ramassage, ensuite vers les points de rassemblement avant leur départ à Nairobi.
Toujours dans ce chapitre sécuritaire, ACP annonce l’arrivée des éléments supplémentaires de l’Armée kényane qui ont été déployés samedi à Goma,  dans le cadre de la Force régionale de la communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) appelée à appuyer les Forces loyalistes dans le rétablissement de la sécurité  dans l’Est de la RDC.
Dans la partie Ouest de la République démocratique du Congo, actualite.cd revient sur les propos du ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Gilbert Kabanda lors de la 78e réunion du conseil des ministres et qui a consacré son rapport essentiellement sur la situation opérationnelle à l’est du pays et à l’ouest. D’après le compte rendu de la réunion tenue vendredi 25 novembre 2022, Il a fait le point des opérations en cours particulièrement dans le Rutshuru marquée par des attaques de la coalition M23/RDF et des dispositions prises par les forces armées de la RDC pour les contenir.

« À l’ouest, la situation à Kwamouth est sous contrôle bien qu’il s’observe la migration des assaillants vers les entités environnantes de la province de Mai-Ndombe et la tendance à la mutation du conflit en mouvement insurrectionnel notamment à travers des attaques des assaillants sur le fleuve Congo », précise le document lu par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.
La publication du calendrier électoral par le président de la CENI, Dénis Kadima, le samedi dernier, a aussi retenu l’attention des médias congolais. 7sur7.cd s’est interressé à la sortie médiatique d’Adolphe Muzito et révèle que le parti politique Nouvel Élan d’Adolphe Muzito se dit non concerné par le calendrier électoral publié par la Commission électorale nationale independante (CENI) pour les élections générales prévues en 2023.

Pour ce parti membre la plateforme LAMUKA, ce calendrier publié peut ou ne pas être réaliste mais le bureau chargé de son exécution n’inspire pas confiance. 

Cette formation politique l’a dit dans une déclaration du bureau politique lue ce dimanche 27 novembre 2022 par le porte-parole du parti. 

« Ce calendrier publié par monsieur Kadima et son équipe ne nous inspire pas confiance. Il peut ou ne pas être réalisable, mais dès lors que le bureau de la CENI est toujours composé uniquement des délégués de l’Union sacrée et du FCC, ce calendrier ne nous avance en rien », a dit son porte-parole, Albert Mukulubundu. 

Et de poursuivre : « La CENI est en train de planifier une vaste tricherie en se répartissant des délégués dans toutes les circonscriptions électorales en RDC. Celui-ci s’emploie en outre à organiser des tests d’emploi pour dissimuler ce mauvais dessein de tricherie avec la complicité du gouvernement central en vue d’organiser les opérations de l’enrolement ».

Politico.cd note que la publication de ce calendrier a suscité plusieurs réactions dans les camps de l’Union Sacrée de la Nation et de l’opposition. Pour le député national, Lambert Mende Omalanga, c’est la vitesse de croisière. Car, ajoute-t-il, tout le monde était dubitatif quant à l’organisation des élections dans le délai prévu par la loi.

Pour ce cadre de l’Union Sacrée, plate forme dont l’actuel Chef de l’État est initiateur, les congolais savent que le calendrier constitutionnel sera respecté sauf cas de force majeure.

« Nous aurons toutes les élections dans le temps prévu par la Constitution », a rassuré Lambert Mende

Bouclons cette parade des médias par radiokapi.net qui informe que des femmes leaders du Maniema ont exprimé, vendredi 25 novembre, leur indignation face à ce qu’elles qualifient de violence faite à la présidente de l’assemblée provinciale, Gertrude Kitembo.

Elles l’ont exprimé lors du lancement de la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences faites à la femme et à la jeune-fille dans leur province.

Ces femmes regrettent que leur semblable soit perturbée dans l’exercice de son travail à la tête de l’organe délibérant du Maniema.

« Nous, femmes leaders du Maniema venons encore une fois de plus hausser la voix sur la violence dont est victime notre semblable, présidente de l’assemblée provinciale qui fait la fierté de la femme du Maniema longtemps sous représentée dans toutes les instances décisionnelles de ladite province », a déclaré l’une de ces femmes, Madeleine Morisho.

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