Revue du lundi 18 novembre

 

Le Président de la République Félix Tshisekedi, rapporte  » RADIOOKAPI.NET« , a confirmé sa détermination de réviser ou de changer la Constitution du pays, lors de son meeting à la place de la Poste à Lubumbashi, où il est arrivé samedi dernier.

Félix Tshisekedi, écrit  » *RFI.FR* « , le martèle, personne ne le fera changer d’avis sur la révision de la constitution. Selon le président, la RDC fait face à « un danger venu de l’extérieur » soutenu par « une complicité interne ».

De son côté,  » OURAGAN.CD « , estime que Tshisekedi ne reculera pas sur la sa volonté de changer ou modifier la constitution. Même tonalité, même virulence. Comme à Kisangani, Tshisekedi est resté de marbre à Lubumbashi dans sa volonté de réformer le texte fondamental.

En réaction avec cette déclaration forte de Moïse Katumbi face aux craintes d’un projet de changement constitutionnel porté par le président Félix Tshisekedi. Selon  » AFRICANEWS « , Moïse Katumbi n’a pas hésité de comparer Tshisekedi à un «dictateur» qui pourrait «risquer de se retrouver seul, chassé et abandonné», laissant derrière lui un peuple en révolte».

Dans une vidéo, consultée par  » FORUM DES AS « , Delly Sesanga, député honoraire et éminent membre de la plateforme  » Sursaut national « , a critiqué les propos tenus par le président Félix Tshisekedi
lors de son meeting à Lubumbashi concernant la révision constitutionnelle.

Lubaya contredit Tshisekedi, affiche à la Une  » CONGO NOUVEAU« . Les deux fils du Kasaï émettent sur deux ondes différentes, l’un évoquant l’article 217 pour justifier la révision vu constitutionnelle et l’autre dénonçant une mauvaise interprétation de cet article pour instaurer la dictature.

Comme à chacun de ses voyages en province, du reste, rarissimes, le président Tshisekedi a une fois de plus tenu de ces propos qui, selon  » ECONEWS « , ont le don de secouer le cocotier, semant le trouble dans le chef non seulement de l’opposition, mais aussi de ceux parmi les Congolais qui, cette fois, n’adhèrent pas à son projet de révision-changement de la Constitution.

Pour  » LA PROSPÉRITÉ « , le bras de fer est engagé. La RDC va vivre, en ce deuxième quinquennat, de vives tensions axées sur la détermination de Félix Tshisekedi de modifier ou carrément de changer la constitution, d’une part, et, d’autre part, l’opposition qui voit dans cette démarche  sournoise, un troisième mandat. Cette dernière veut la maintenir ainsi tandis que le camp du chef de l’état souhaite doter à la République un texte constitutionnel qui répond aux réalités actuelles.

De son côté,  » L’AVENIR« , rappelle que l’opinion de réécrire une nouvelle Constitution pour l’avènement d’un
nouveau Congo avait déjà été proposé Marie Josée Ifoku n’avait pas reçu l’aval de la classe politique car préconisant d’instaurer une transition de deux ans durant laquelle une institution d’appui à la démocratie qui, devrait écrire une nouvelle
Constitution permettant au pays de renaitre après la rupture avec le système de prédation instauré depuis 1885 à la Conférence de Berlin.

Pour un passage apaisé et réfléchi à la 4ème République, Marie-Josée Ifoku propose la mise en place d’un Conseil National de Médiation et de Cohésion Nationale, rapporte pour sa part « LA PROSPÉRITÉ « . Pour la création de ce Conseil National de Médiation et de Cohésion Nationale, Marie-Josée Ifoku sollicite le soutien personnel et de la bonne volonté du Président de la République pour faire avancer la RDC et son peuple sur la voie de l’unité nationale, de la paix, de la justice, du développement intégral et de l’existence d’un Etat digne et respectable.

Félix Tshisekedi condamne l’interpellation brutale de Delly Sesanga par les forces de l’ordre. A en croire, Patrick Muyaya, porte- parole du Gouvernement, relayé par  » LE QUOTIDIEN« , le  Président de la République, dans sa communication, n’a pas apprécié la façon dont Delly Sesanga a été interpellé par des méthodes peu
humaines.

Dans une interview accordée à  » MEDIACONGO« , Emery Okundji a vivement critiqué le Président de la République, Félix Tshisekedi, qu’il accuse de vouloir instrumentaliser les états généraux de la Justice pour modifier la constitution à des fins personnelles. L’ex-deputé estime que les états généraux de la justice devraient se limiter à évaluer les recommandations formulées lors des assises de 2015, tout en mettant l’accent sur les points qui n’ont pas fonctionné.

Après dix jours de travaux auxquels plus de 3 000 personnes ont participé, les états généraux de la justice se sont achevés samedi dernier. Selon  » RFI.FR* « , les débats ont débouché sur la présentation d’un rapport contenant 359 propositions. Toutes ne font cependant pas l’unanimité, à commencer par celle qui avance l’idée de supprimer le Conseil supérieur de la magistrature.

Contrairement aux travaux de 2015, sanctionnés par 350 mesures, « LA PROSPÉRITÉ« , indique que les états généraux de la Justice, organisés, à Kinshasa, ont produit 359 recommandations, nées des discussions franches et intenses de plus de cinq mille participants venus de différentes provinces de la RDC. Parmi eux, il y avait, entre autres, des avocats de renom, des
magistrats, des membres de la Société civile, des Professeurs d’universités et, même, quelques membres du Gouvernement.

Parmi les recommandations, écrit  » FORUM DES AS« , la transformation du Conseil
supérieur de la magistrature en Conseil supérieur de la justice et la création d’un parquet financier spécialisé dans la lutte contre les crimes économiques.

En tant que garant de la Constitution et magistrat suprême, Félix Tshisekedi, souligne  » FORUM DES AS « , a réaffirmé son engagement envers une réforme profonde et durable du système judiciaire congolais. Ce, dans le but de transformer des institutions de manière à avoir un impact concret sur le quotidien des Congolais.

Toujours dans le secteur de la Justice. Trois mois après l’enquête « Congo hold-up », la plateforme « Congo n’est pas à vendre », exhorte la justice à faire son travail pour que les détourneurs répondent de leurs actes. Information à lire sur  » 7SUR7.CD« . Ce consortium d’organisations de la société civile oeuvrant dans la lutte contre la corruption et le détournement, rappelle également que plusieurs initiatives sont en cours en Belgique, en France et en Suisse, mais aussi qu’une plainte a été déposée au niveau de la justice sud-africaine contre Selemani Francis, frère adoptif de l’ex-président Joseph Kabila, pour dissimulation de l’argent détourné dans des biens immobiliers en Afrique du Sud.

Guerre de l’Est : trois collaborateurs de
Nangaa aux arrêts, nous apprend  » LE PHARE« . Les services des renseignements
militaires (ex-Demiap) viennent d’appréhender trois collaborateurs de l’AFC de Corneille Nangaa, qui se préparaient à lancer des actions de subversion à Lubumbashi. Selon le général de brigade
Sylvain Ekenge, le premier se nomme Emmanuel Zungire wa Kagara, DG de la
société Tukenga dont le siège est à cheval
entre Goma et Gisenyi. Le second coup de filet est celui opéré contre la Commissaire supérieure principale Françoise Munyarugerero, directrice nationale adjointe de la Protection civile à la PNC. Et le troisième suspect est Lenga Gana Pacôme, ancien directeur a.i. de la Regideso dans le Haut-Katanga.

Terminons cette revue de presse avec  » AFRICANEWS« , qui fait un clin d’oeil à la clôture des travaux de la commission paritaire gouvernement – intersyndical national de l’administration publique, organisés dans le cadre du dialogue social voulu par le Président de la république, Félix Tshisekedi. Ces assises tenues pour examiner le cahier de charges des agents de carrière des services publics de l’Etat, ont débouché sur la signature d’run protocole d’accord par les deux parties.

A ce sujet,  » FORUM DES AS « , précise que l’Exécutif national s’engage à signer un décret portant modification de la grille barémique en vigueur

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