Prévu hier dimanche à Luanda en Angola, la rencontre tripartite RDC – Angola – Rwanda a été annulée. Les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, rappelle » LA TEMPÊTE DES TROPIQUES « , devaient se rencontrer sous les auspices du président angolais João Lourenço, médiateur désigné de l’Union Africaine dans le conflit entre Kigali et Kinshasa, pour de nouveaux pourparlers visant à rétablir la paix dans l’est de la RDC déchiré depuis 30 ans par des conflits.
Selon les sources angolaises, relayées par « LE QUOTIDIEN « , cette tripartite n’a plus eu lieu à cause des divergences apparues lors de la réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères des trois pays samedi à Luanda.
Conditionnant la signature de tout accord à l’organisation d’un dialogue direct entre Kinshasa et son groupe terroriste M23/ RDF, la délégation rwandaise, nous fait savoir « L’AVENIR « , a annoncé samedi 14 décembre 2024 à Luanda, son refus de participer à la rencontre tripartite prévue dimanche 15 décembre 2024 entre les présidents Félix Tshisekedi, Paul Kagame et João Lourenço. Une nouvelle stratégie de manipulation de Kagame pour pérenniser l’embourbement de la situation dans la guerre par procuration que mène le Rwanda contre la RDC ?
Pour sa part, » RADIOOKAPI.NET « , estime que l’annulation de la tripartite de Luanda présente beaucoup de risques dans l’est de la RDC. Cette situation pourrait entraîner des conséquences sur le terrain, où les FARDC et les rebelles du M23 poursuivent de violents affrontements.
Kagame avoue la paternité du M23, titre de son côté » AFRICANEWS « . La Ministre des Affaires Etrangères, Thérèse Kayikwamba, et son collègue de la Communication et Médias Patrick Muyaya ont démontré noir sur blanc que le refus de Kagame à se rendre à Luanda est la revendication pure et simple de la paternité du M23.
Kigali fait son choix : un soutien au M23 au détriment de la paix, titre de son côté » INFOS27 « . L’absence du Rwanda à la réunion tripartite, qui devait pourtant constituer un jalon décisif vers la fin des hostilités dans l’Est de la RDC, n’a pas surpris la partie congolaise, a déclaré la ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, lors d’un briefing spécial sur cette question, aux côtés du ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya.
Pour la partie congolaise, renchérit » LE PHARE « , un dialogue direct entre Kinshasa et le M23, comme l’exigent les Rwandais, c’est la ligne rouge à ne pas franchir. Kinshasa le l’a fait savoir et répéter depuis plus de deux ans.
Des analystes avertis contactés par » CONGO NOUVEAU « , disent que Paul Kagame se sentirait essoufflé, car pris dans son propre piège et cachant dans ses placards des millions de morts congolais.
Sentant sa fin approcher, il se cacherait derrière le M23, une force terroriste épinglé par le régime de Kinshasa.
Pour » ECONEWS« , l’absence remarquée de Paul Kagame dimanche au sommet de Luanda, en Angola, relance les interrogations sur la sincérité du Rwanda dans le processus de paix en RDC. Alors que Kinshasa multiplie les efforts diplomatiques, Kigali semble jouer la carte de la mauvaise foi, fragilisant davantage les espoirs d’une paix durable dans l’Est de la RDC. Quoi qu’il en soit, ajoute le tabloïd, Kinshasa reste attaché à la solution diplomatique pour ramener la paix dans la partie est du pays.
Dans le reste de l’actualité. La CRD du Patriarche MBOSO adhère les sportifs kinois à la vision de réforme constitutionnelle initiée par Chef de l’État, rapporte « LE PHARE « , qui fait allusion à la cérémonie organisée hier dimanche à Kinshasa. Dans une ambiance conviviale et harmonieuse Maitre Samuel MBEMBA LABUYA, SG Jeunesse de la CRD, a exhorté les sportifs de la ville de Kinshasa à redoubler de vigilance face aux défis sécuritaires de l’heure, de conscientiser les jeunes Kuluna et, enfin, il les a appelé à soutenir la reforme constitutionnelle initiée par le Président de la République.
Pour » LE LAURÉAT « , les sportifs ont unanimement marqué leur accord pour un changement sous la houlette d’un digne fils du pays.
Cet événement, renchérit » INFOS27 « , empreint de ferveur et de détermination,
a confirmé le leadership de la CRD dans la ville de Kinshasa et son engagement
indéfectible envers la vision réformatrice du Président Félix Tshisekedi, notamment
en ce qui concerne le projet de réforme constitutionnelle.
La révision constitutionnelle en RDC : Vers un abîme institutionnel ? Pour « LA TRANSPARENCE « , les tensions entre la
majorité et l’opposition risquent de transformer notre paysage politique en un champ de bataille. Les années 2025-2027 pourraient devenir des moments de fracas, où les idéaux démocratiques sont mis à mal par des contestations incessantes, où la rue se fait l’écho des frustrations accumulées.
Autre chose avec « LA TRANSPARENCE « qui s’intéresse au rapport explosif d’Ebuteli, un institut congolais de recherche sur la gouvernance, et du Groupe d’Étude sur le Congo qui a secoué les fondations de l’Assemblée nationale de la RDC. En scrutant la législature 2019-2023, ce document met en exergue des manquements graves qui menacent non seulement la transparence, mais aussi l’intégrité même de cette institution vitale
pour la démocratie congolaise.
Élections législatives à Masimanimba et Yakoma, le President de la CENI, Denis Kadima, cité par « MEDIACONGO« , a rassuré que les résultats provisoires seront communiqués au plus tard ce mardi 17 décembre.
En Justice. Le Procureur Général près la cour de cassation ordonne l’arrestation de l’ex-ministre provincial du Kongo-Central, Constant Mamvidila. Au terme de son arrestation, nous fait savoir « OBJECTIF-INFOS.CD « , il doit être transféré à Kinshasa afin qu’il soit jugé en flagrance.
Nous terminons cette revue de presse avec « INFOS27« , qui annonce la reprise imminente des travaux de construction des travaux de «Kinshasa Arena». Après une gestion financière chaotique sous l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi, qui a retardé la construction du complexe omnisports «Kinshasa Arena», son successeur, Doudou Fwamba Likunde LiBotayi, s’emploie à redresser la situation. Sous la supervision de Jules Alingete Key, chef de l’Inspection générale des finances, les travaux vont reprendre avec des mécanismes renforcés pour éviter les dérives passées.
Roger NZAU