Ouvrons cette revue de presse avec CONGO NOUVEAU, qui annonce pour mars prochain, le remaniement du gouvernement Suminwa. Des ministres qui seront accusés d’inactivité et de manque d’initiatives ne feront pas partie du prochain gouvernement.
Pour élargir son front contre Tshisekedi, Joseph Kabila courtise Fayulu, révèle ECONEWS. Après six ans de retraite, Joseph Kabila refait surface sur la scène politique. À Addis-Abeba, l’ancien président congolais a rencontré Moïse Katumbi, son ex-rival, avant de poursuivre des échanges avec Claudel André Lubaya, opposant en exil. Pour le tabloïd, ce retour stratégique semble viser la constitution d’un front commun contre Félix Tshisekedi, en vue de la prochaine présidentielle. Des rumeurs évoquent même un rapprochement
potentiel avec Martin Fayulu, malgré leurs différends de 2018. Une recomposition politique majeure pourrait se profiler.
Pour AFRIKARABIA.COM, la volonté de
Félix Tshisekedi de modifier la Constitution a bel et bien réveillé l’opposition congolaise, qui accuse le chef de l’Etat de vouloir s’accrocher au pouvoir et briguer un troisième mandat que lui interdit le texte actuel.
Kabila au pouvoir, le Congo spolié : révélation d’un ex-patron des renseignements français. Article publié par INFOS27. Dans une analyse géopolitique datant de 2024, Alain Juillet, ancien directeur de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure de la France, a jeté une
lumière crue sur une réalité troublante : la contrepartie pour l’installation de Joseph Kabila au pouvoir en RDC aurait été la cession des ressources minières stratégiques à l’État rwandais. Cette révélation, faite lors d’une conférence de géopolitique en 2024, fournit un prisme révélateur pour analyser des tensions actuelles dans l’est du Congo.
Après publication du nouveau rapport de l’ONU, la RDC exige des sanctions claires contre le Rwanda. C’est ce qui indique un communiqué de la Ministre des affaires étrangères parvenue le week-end dernier à RADIOOKAPI.NET.
Pout éviter une répétition du rapport Mapping, il faut sanctionner le Rwanda, barre à la Un L »AVENIR. Dans un communiqué, le gouvernement congolais, a incité la communauté internationale à assumer ses responsabilités face aux révélations accablantes contenues dans
ce rapport de l’ONU. Kinshasa estime qu’il est désormais impératif de passer au-delà
des simples déclarations et condamnations verbales.
Selon CONGO NOUVEAU , Kinshasa s’agace de l’absence des sanctions de la communauté internationale contre le Rwanda. Mais comment agir lorsque l’action du Rwanda profite aux multinationales occidentales?
De son côté, LE NOUVEL OBSERVATEUR, de déclarer la guerre et de cesser avec les jérémiades. Le tabloïd rappelle que depuis l’agression du pays par la coalition M23-RDF, beaucoup de condamnations verbales ont été prononcées contre le dictateur qui trône à Kigali sans qu’aucune
sanction concrète ne soit prise à son encontre.
Depuis le 1er janvier 2025, plus de 100.000 personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers dans le territoire de Masisi, en raison des affrontements persistants entre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda et les FARDC, note
le communiqué d’OCHA, parvenu le week-end dernier au journal LA RÉFÉRENCE PLUS.
Au sujet toujours de la situation sécuritaire,FORUM DES AS, nous apprend qu’une opération de sécurité menée dans le camp des déplacés de Lushagala, situé dans le quartier Mugunga, à l’ouest de Goma, a abouti à l’interpellation d’au moins 18 présumés
criminels le 11 janvier dernier. Retrouvés en
possession d’armes et de plus de 300 munitions, ils ont été présentés aux membres du comité urbain de sécurité par le lieutenant-colonel Mokili Matabishi, coordonnateur chargé de la sécurisation
des sites pour déplacés.
Diplomatie régionale à Brazzaville, la RDC s’invite dans le tête-à-tête Lourenço – Sassou, titre ECONEWS Tandis que les combats s’intensifient sur le terrain, les deux chefs d’État appellent à des efforts accrus pour une paix durable, tout en exhortant la communauté internationale à renforcer son soutien humanitaire. Une médiation sous tension, qui pourrait ouvrir la voie à un rapprochement entre Kinshasa et Kigali.
Dans un autre chapitre. Florentin Kage dénonce l’ingérence de Constant Mutamba dans un litige parcellaire. Face à la presse réunie à sa résidence, Florentin Kage, relayé par LE QUOTIDIEN, a brandi la lettre du ministre de la Justice, dans laquelle ce membre du Gouvernement demande de surseoir l’exécution de la décision déjà rendue par le juge au motif qu’il y aurait beaucoup
de controverses entre les parties.
Florentin Kage, homme d’affaires de renom, renchérit ECONEWS, dénonce une intervention qui remet en cause les décisions judiciaires et fragilise le climat des affaires en RDC. Alors que l’affaire oppose Mme Ntumba Kabalu à un ressortissant libanais, la « paix sociale » invoquée par le ministre apparaît pour beaucoup comme un prétexte. Cette controverse éclaire les pratiques ambiguës d’un ministre présenté comme réformateur mais accusé d’affaiblir le système judiciaire qu’il prétend redresser.
Toujours dans le secteur de la Justice. Le dossier judiciaire de Mike Mukebayi, opposant affilié au parti de Moïse Katumbi, continue de susciter controverse et indignation, constate OURAGAN.CD Vendredi 10 janvier, la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe a renvoyé de deux semaines, l’audience qui devait se tenir pour l’instruction, les plaidoiries et en principe, le jugement final.
Le Député provincial honoraire Mike Mukebayi, cité par OPINION-INFO.CD, désapprouve les manœuvres des juges de la cour d’appel, pour sa détention à la prison de Makala. Aperçu dans une vidéo, ce proche de l’opposant Moïse Katumbi a dénoncé le retard que prennent les juges de la cour d’appel de Kinshasa-Gombe, pour se prononcer sur son désir.
Autre chose. Ça brûle à la Gecamines. A en croire » CONGO NOUVEAU, les syndicats représentatifs à la GECAMINES ont adressé une correspondance au Président du Conseil d’administration avec ampliation au ministre de tutelle dans laquelle ils dénoncent un conflit permanent entretenu par le DG de cette entreprise de l’Etat. Selon eux, la GECAMINES se complait à paraître comme une société qui excelle dans les querelles intestinales en lieu et place d’une gouvernance censée tirer le pays d’enfer.
LE PHARE fait un clin d’oeil à la baisse des prix de certains produits sur le marché de la capitale. Il s’agit du riz, du sucre, du lait en poudre et du poisson salé. Ces reportes qui ont effectué la ronde des marchés et supermarchés de Tshangu,
Funa, Lukunga et Mont-Amba, ont été
édifiés par les tarifs affichés dans pratiquement tous les dépôts et autres magasins. Ils ont noté, à cet effet que le carton contenant des sachets de lait en poudre de marque Cowbell, est passé de 127.000 FC à 120.600 Fc, tandis que celui qui était vendu à 292.000 Fc a connu une réduction de 10.000 FC, soit 283.900 Fc.
Face à la non-application de la nouvelle grille tarifaire des prix des courses par les transporteurs en commun, les passagers abandonnés à leur triste sort, constate AFRICANEWS. Décidément, tout porte à croire que les transporteurs en commun œuvrant dans la ville de Kinshasa sont plus forts que l’Etat. Telle est la conclusion à laquelle aboutit tout passager qui arrive sur un des parkings de la capitale pour emprunter un moyen de transport en commun afin de vaguer à ses occupations.
Roger NZAU