La contestation monte contre le projet de révision constitutionnelle. Selon » RFI.FR « , plusieurs personnalités issue du monde politique et de la société civile congolaise ont lancé une coalition pour le « sursaut national » afin de protéger la Constitution de 2006. L’initiative vise à empêcher le président Félix Tshisekedi de la modifier, peut-être dans le but d’effectuer un troisième mandat à la tête de la RDC.
A cette occasion, rapporte » RADIOOKAPI.NET « , le président du regroupement Alternative 2028, Ados Ndombasi a recommandé aux Congolais de s’élever contre ce qu’il qualifie de dictature de Félix Tshisekedi. Pour Ados Ndombas, le président de la République a manqué à son devoir et montré son mépris de l’intérêt général dans la conduire des affaires de l’Etat.
L’Opposition monte une fronde anti-Tshisekedi. Comme symbole, révèle pour sa part, » CONGO NOUVEAU « , la première manifestation est prévue le 16 décembre, jour du référendum d’adoption, en 2005, de l’actuelle Constitution. Delly Sesanga, Ados Ndombasi, ancien député, le défenseur des droits de l’homme Jean-Claude Katende, ainsi que Fred Bauma et Bienvenu Matumo vont dans un premier temps mener la fronde anti-Tshisekedi, en attendant de se faire rejoindre par d’autres opposants comme Moise Katumbi ou encore Martin Fayulu.
L’Opposition et la Société civile unies pour dire «non au changement de la Constitution et à un troisième mandat du Président Félix Tshisekedi», A les en croire, le Président Félix Tshisekedi cherche à briser le pacte de la stabilité républicaine pour s’octroyer un troisième mandat à la tête du pays et se maintenir au pouvoir à vie. Pour eux, c’est une initiative «hasardeuse», dont l’unique bénéfice est personnel.
Kinshasa, commente » OURAGAN.CD « , s’apprête à vibrer sous le cri de ralliement de l’opposition et de la société civile. Réunis au sein de la plateforme « Sursaut national ». Les organisateurs de la manifestation ont rappelé l’importance de protéger la loi fondamentale du 18 février 2006, fruit de sacrifices et de la volonté populaire.
Opposé au changement de la constitution, Delly Sesanga, affirme » ACTUALITE.CD « , insiste sur le respect de l’article 220, compromis de la lutte politique et démocratique du pays. Selon lui, l’article 220 de la constitution, qui ne doit pas être touché, incarne le compromis de la lutte politique et démocratique en RDC. Cet article protège des matières intangibles, telles que la forme républicaine de l’État, le principe du suffrage universel, le nombre et la durée des mandats du président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire, et les prérogatives des provinces et des entités territoriales décentralisées.
Pendant ce temps, Augustin Kabuya dénonce les messages de menace et de violence de l’Église catholique, affirme » MEDIACONGO « . Dans un message publié hier dimanche sur son compte X, Augustin Kabuya dénonce le ton de “menace et de violence utilisés” par les prélats catholiques.
Néanmoins, souligne « LA RÉFÉRENCE PLUS « , cette matière constitutionnelle
ne semble pas détourner l’attention du Congolais lambda qui attend voir des engagements pris par Félix Tshisekedi, lors de son discours d’investiture, le 20 Janvier 2024, en sa qualité du Président
réélu de la RDC. Les promesses faites publiquement par le chef de l’État en faveur de la population congolaise allaient dans le sens de l’amélioration des conditions de vie sociale de ses concitoyens durant son deuxième quinquennat. A bientôt une année depuis le début du second mandat de Félix Tshisekedi, les Congolaises et Congolais
semblent insatisfaits de leurs conditions de vie au quotidien.
Dans le reste de l’actualité. Tshilejelu et Zéro trou, des millions de dollars dépensés pour des tronçons ou avenues inexistants. Selon « LA TRANSPARENCE « , le Centre des recherches en finances publiques et développement local (CREFDL) révèle que les tronçons ou avenues qui n’existent pas ont été financés à coût des millions de dollars dans le cadre des programmes Tshilejelu et Zéro trou. C’est ce qui ressort de son enquête publiée le week-end dernier sur la mise en œuvre des projets d’infrastructuresroutières dans la ville de Kinshasa.
Contrôle parlementaire relancé, » LE POTENTIEL« , annonce un coup de balai imminent au sein du gouvernement.
Une évaluation de chaque membre du gouvernement a été annoncée à l’orée de 100 premiers jours de l’équipe Suminwa. Aujourd’hui, près de 5 mois après, aucune n’a été entamé allant dans le sens de cette évaluation. Mais avec l’annonce faite samedi dernier par le speaker de la chambre basse du Parlement, l’on n’est plus loin du but. En effet, le bureau d’études de l’Assemblée nationale a validé 12 initiatives de contrôle parlementaire.
Quelques jours seulement après s’être élevé avec une rare virulence contre l’accueil à Goma, avec tous les honneurs réservé au ministre des Affaires étrangères du Rwanda venu participer aux travaux du Mécanisme conjoint de vérification renforcé, le président de l’Assemblée nationale revient à la charge. Cette fois, indique » ECONEWS « , en dépêchant à Kampala une délégation de douze députés, conduite par Lambert Mende. Officiellement, l’objectif est «une prise de contact avec le Groupe d’amitié RDC-Ouganda», si pour autant cette structure est d’une existence reconnue. Pour les observateurs avertis de la scène politique congolaise en revanche, il s’agit d’une réponse à la récente visite du président Tshisekedi dans la capitale ougandaise
où il s’est entretenu avec son homologue Yoweri Museveni.
Situation sécuritaire justement. Les USA appellent le Rwanda à retirer ses troupes en RDC. Dans un communiqué dont » RTNC.CD « , s’est procuré une copie, les USA se disent préoccupés par les violations du cessez-le-feu dans l’est de la RDC depuis le 20 octobre par le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda…
Après la victoire de Donald Trump, le Rwanda sommé de retirer ses troupes de la RDC, révèle « LA TEMPÊTE DES TROPIQUES « . Selon une source digne de foi, le porte-parole du Département d’Etat américain, Matthew Miller, a exprimé, vendredi, de vives préoccupations face à la
situation sécuritaire persistant dans l’Est de la RDC. Cette autorité a dénoncé « l’expansion continue du groupe armé M23 » comme une violation du cessez-le-feu négocié dans le cadre du processus de Luanda.
Autre chose. Le Gouvernement envisage la construction de cinq nouvelles maisons carcérales modernes et la réhabilitation des prisons existantes. Selon le Ministre de la Justice, Constant Mutamba, relayé par » YABISONEWS.CD « , la durée des travaux pour se faire est estimée entre 12 et 24 mois maximum.
Selon » LE POTENTIEL « , une commission chargée de se pencher sur la construction des nouvelles prisons et maisons d’arrêt ainsi que la réhabilitation des prisons déjà existantes a été mise en place. La commission a proposé en urgence de cinq prisons modernes et la réhabilitation des prisons actuelles La durée des travaux pour se faire serait de 12 à 24 mois maximum. Cependant, suivant les orientations de la Première ministre, une solution urgente devrait être trouvée pour prendre en charge les détenus préventifs dont les dossiers sont en instructions devant les différents parquets ».
Etats généraux de la Justice. Lors de son intervention samedi dernier, l’Inspecteur général des finances, Jules Alingete, cité par » RFI.FR « , a appelé à d’importantes réformes, notamment la fin de l’immunité des membres du gouvernement et la mise en place d’un parquet financier.
L’Inspection Générale des Finances à la base des enquêtes sur les forages et lampadaires rumine encore sa colère après l’annonce sur l’innocence de Nicolas Kazadi, consideré par l’IGF comme l’homme-orchestre. Alingete, rapporte « LA PROSPÉRITÉ « , a choisi, pour ce faire, la tribune des états généraux de la justice pour porter ses gants. Le Chef des services de l’IGF a indiqué, sur ce, que le ministère public n’a pas réussi à convaincre le juge.
Lambert Mende, ajoute » FORUM DES AS « , a présenté sa cure de thérapie pour tenter de guérir la maladie dont souffre la justice congolaise. Ainsi préconise-t-il que le
pouvoir exécutif, le pouvoir judiciaire, le barreau et les jurisconsultes soient représentés au Conseil supérieur de la magistrature. La finesse, la pertinence ainsi que la qualité de cette intervention en font l’une des thérapies efficaces que l’Histoire contemporaine de la RDC retiendra et qui aura marqué la deuxième journée des assises des états généraux de la justice…
L’Asbl Justicia condamne «l’enlèvement et la déportation» à Kinshasa de Pacome Lenga Ngama Waakonge, Directeur
provincial a.i de la Régidéso/ Haut-Katanga. Dans un communiqué parvenu hier dimanche à « AFRICANEWS « , l’Asbl Justicia affirme que ce cadre de la Régidéso/ Haut-Katanga a été kidnappé vendredi 09 novembre dernier à Lubumbashi par des agents des renseignements militaires et de la Direction générale des migrations -DGM-
, puis déporté à Kinshasa via l’aéroport de Luano.
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