Revue du lundi 08 Mai.

Plusieurs journaux parus ce lundi 08 Mai 2023 reviennent sur les épreuves hors session de l’examen d’État édition 2023 sur toute l’étendue de la RDC.

Radio okapi.net signe qu’au moins 30 412 candidats sont attendus aux épreuves hors session de l’examen d’Etat, édition 2023 à la province éducationnelle Nord-Kivu 2, répartis sur 84 centres.
Le directeur de cette entité éducationnelle, Salomon Shalumoo a indiqué dimanche 7 mai, que parmi eux, 210 déplacés des territoires de Beni et Lubero.
Ces candidats en situation difficile sont exemptés des frais des examens d’Etat et les gestionnaires de différentes écoles ont été instruits pour les récupérer sans condition.

Politico.cd pour sa part note que plus d’un million des finalistes du secondaire, de la République démocratique du Congo, sont attendus aux épreuves hors-session de l’ Examen d’Etat édition 2022-2023 qui débuteront lundi prochain, par la dissertation, a appris vendredi l’ACP, dans un communiqué du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST).
« J’ai imposé la rigueur, la correction et la publication des résultats des épreuves certificatives dont les effectifs, pour cette année scolaire 2022-2023, s’élèvent à (…) 1.001.728 pour l’Examen d’Etat », a écrit dans ce communiqué le ministre de l’EPST, Tony Mwaba, en prélude des épreuves hors-session de l’Examen d’Etat.

ACP souligne qu’il a souligné que d’autres épreuves hors session telles que le français oral et la pratique professionnelle se feront respectivement du 10 au 16 mai, et du 17 au 20 mai 2023. Le ministre Tony Mwaba a, à cette occasion, lancé un appel à « la mobilisation pour des réussites honnêtes et méritées des élèves congolais, en se débarrassant des pratiques honteuses et dégradantes qui ont longtemps détruit le secteur.

Dans l’autre chapitre,Actualité.cd indique que les travaux du 11e sommet du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba se sont clôturés samedi 6 mai 2023 à Bujumbura (Burundi). Il était question au cours de ces assises ouvertes depuis le 2 mai dernier, d’examiner les dernières évolutions dans la région ainsi que les progrès et les défis dans la mise en œuvre de l’accord cadre 10 ans après sa signature le 24 février 2013 à Addis-Abeba en Ethiopie.
Dans le communiqué final qui sanctionne la fin du sommet de Bujumbura, les signataires ont réaffirmé le respect de la souveraineté et de l’intangibilité des frontières des pays de la région.

MédiaCongo.Net rajoute que lors de son intervention au XIe sommet du Mécanisme de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, samedi 6 mai à Bujumbura (Burundi), Félix Tshisekedi a dénoncé encore une fois la violation de cet accord par le Rwanda. « Sous couvert du mouvement terroriste du M23 – pourtant défait et qu’il a ressuscité », a affirmé le président congolais, le Rwanda « s’est donné la liberté d’agresser et d’envahir » une partie de la RDC.
Félix Tshisekedi a dit sa profonde amertume et grande désolation de constater, dix années après l’entrée en vigueur de cet accord-cadre, « la rupture de ce pacte collectif, un État signataire, j’ai cité, la République du Rwanda, qui, sous couvert du mouvement terroriste du M23 – pourtant défait et qu’il a ressuscité – s’est donné la liberté d’agresser et d’envahir une partie de la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo ».

Africanews réagi également en disant que le sommet, qui s’est ouvert ce samedi 6 mai veut trouver des solutions pour mettre fin aux cycles récurrents de violence en RDC , lutter contre l’instabilité et promouvoir une paix durable dans la région.

« Je renouvelle mon appel à la désescalade, à l’apaisement et à la retenue. Des groupes armés quels qu’ils soient, locaux comme étrangers, doivent déposer les armes en RDC  » a lancé Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU.

L’Est de la RDC est en proie aux violences depuis plus de deux décennies. Ni la présence de la Monusco ni encore moins la plus récente venue de la force est-régionale n’ont réussi à mettre fin à cette instabilité. La RDC accuse toujours son voisin rwandais d’envenimer la crise par son soutien au M23.

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