Revue du jeudi 23 Mars.

Plusieurs journaux parus ce jeudi 23 Mars 2023 reviennent sur l’arrivée de l’ancien président français Nicolas Sarkozy à Kinshasa, dans un contexte où la RDC est menacée par l’insécurité imposée par les M23 soutenus par le Rwanda.

Actualité.cd indique que l’ancien président français Nicolas Sarkozy est arrivé mercredi à Kinshasa pour une « visite privée » durant laquelle est néanmoins prévue une rencontre avec le chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi, sur fond de crise entre la RDC et le Rwanda, a-t-on appris de sources aéroportuaire et officielle congolaises.
Selon la lettre d’information Africa Intelligence, qui a révélé ce déplacement « censé rester confidentiel », Félix Tshisekedi aurait sollicité l’ex-président français « pour faciliter une amorce de dialogue » avec le président rwandais Paul Kagame, « dont Nicolas Sarkozy est proche ».

Forum des As déclare également que selon la porte-parole du chef de l’Etat congolais, Tina Salama, il n’existe aucun projet de bons offices qui serait confié à l’ancien président français.
L’ancien président français, Nicolas Sarkozy, séjourne à Kinshasa depuis hier mercredi 22 mars. Annoncé comme médiateur entre Fatshi et Kagame, l’ancien président français ne vient pas offrir ses bons offices, dément la porte-parole du Président congolais.
L’annonce de sa visite dans les médias tant nationaux qu’internationaux a aussitôt allumé la toile. Des dizaines d’internautes sont sortis de leur réserve pour décrier cet ancien dirigeant français qui ne cachait guère sa sympathie pour le régime rwandais.

Radio okapi.net signe que la Cour constitutionnelle a réhabilité ce mercredi 22 mars le gouvernement provincial du Sud-Kivu. La décision a été rendue à Kinshasa.
La Cour constitutionnelle siégeait sur la requête en inconstitutionnalité de la motion de censure votée par un groupe de députés provinciaux le 24 novembre 2022. C’est la quatrième tentative de déchéance du gouvernement provincial dirigé par Theo Ngwabidje Kasi.
« Je rends grâce à Dieu et remercie la Cour Constitutionnelle d’avoir promu l’Etat de droit par la réhabilitation de mon Gouvernement. Je m’engage à poursuivre la vision du Chef de l’Etat le peuple d’abord, pour la consolidation de la Paix et le développement du Sud-Kivu », a réagi à cette décision, le gouverneur du Sud-Kivu Theo Ngwabidje Kasi.
Il a été écarté de sa fonction de gouverneur de la province du Sud-Kivu. Dans un message de service daté du 24 février, le vice-ministre de l’Intérieur et Sécurité, Jean Claude Molipe avait entériné la décision de déchéance de Théo Ngwabidje Kasi par l’assemblée provinciale du Sud-Kivu en novembre 2022.
Il avait confirmé Marc Malago Kashekere comme gouverneur intérimaire en attendant l’organisation de l’élection du nouveau gouverneur.
Theo Ngwabidje avait saisi la Cour constitutionnelle, en date du 24 février, pour récuser la motion de censure votée contre lui par l’assemblée provinciale en novembre 2022.

Journal Le Potentiel écrit :quelques observateurs sur place, « il faudrait enterrer la hache de guerre entre les deux grandes institutions provinciales pour donner la chance au Sud-Kivu d’émerger. Trop, c’est trop avec leurs luttes intestines ».
Pour sa part, le gouverneur réhabilité, Théo Ngwabidje, rend grâce à Dieu pour cette décision de la haute Cour. Dans un tweet, il indique être engagé à poursuivre la vision du chef de l’État qui met au centre le peuple d’abord. Et ce, en multipliant les efforts qui vont dans le sens de consolider la paix, la sécurité et le développement au Sud-Kivu.

Politico.cd note qu’Il s’agit de la 4ème destitution de Théo Kasi depuis 2019. Il est toujours réhabilité par décisions de la justice.
Cela intervient quelques jours après une correspondance du ministère de l’intérieur qui donnait le plein pouvoir au vice-gouverneur, en attendant l’organisation d’une nouvelle élection du futur gouverneur.

7sur7.cd rajoute également qu’Il sied de signaler que la réhabilitation du gouverneur Théo Ngwabidje intervient au moment où le vice-gouverneur et gouverneur intérimaire jusqu’avant cette décision de la Cour constitutionnelle, était invité à Kinshasa pour consultation par le vice-premier ministre et ministre en charge de l’intérieur, Daniel Aselo.

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