Deux sujets nous ont intéressé ce jeudi 22 août 2024 dans cette revue de presse : la proposition concrète pour un accord de paix durable et définitif pour le conflit à l’Est de la RDC, présentée par le Président angolais, en tant que médiateur nommé par l’Union Africaine, mais aussi la riposte contre l’épidémie de monkeypox.
L’Angola, pays médiateur dans la crise congolo-rwandaise, a annoncé, mercredi 21 août, la poursuite des « négociations sur la proposition concrète en vue d’un accord de paix durable et définitif pour le conflit dans l’Est de la RDC », renseigne La Tempête des Tropiques.
Le projet a été présenté par le Président João Lourenço, en tant que médiateur nommé par l’Union Africaine. Lesdites négociations se sont poursuivies pendant toute la journée d’hier, rapporte le journal.
Cette rencontre, précédée d’une session d’experts en renseignements militaires, fait suite aux récentes démarches du président angolais, qui s’est rendu à Kigali et Kinshasa les 11 et 12 août pour présenter une proposition d’accord de paix aux présidents Paul Kagame et Félix Tshisekedi, rappelle Actualite.cd.
Cette nouvelle réunion de Luanda vise principalement à discuter de cette proposition de paix, en vue de parvenir à une solution négociée et durable au conflit qui ravage l’Est de la RDC depuis fin 2023, rappelle le portail.
Comme le note Forum des As, en marge du 44ème sommet de la SADC tenu le 17 août à Harare au Zimbabwe, le médiateur désigné par l’Union africaine, avait présenté son rapport de médiation à la réunion de la Troïka à l’organe de coopération en matière politique, défense et sécurité de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), axée sur la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC.
Le Sommet de la SADC à Harare avait encouragé, de ce fait, Kinshasa et Kigali à observer scrupuleusement les mesures préconisées dans la Feuille de route de Luanda, sous la médiation du Président angolais, pour un retour rapide de la paix dans la partie orientale du Congo, note pour sa part La Prospérité.
Dans son communiqué final sanctionnant la fin des travaux, fait remarquer le quotidien, la SADC souligne toute l’importance qu’elle accorde au règlement du conflit entre la RDC et le Rwanda, deux pays pourtant, du point de vue géographique, limitrophes.
Lors des travaux de la deuxième réunion ministérielle tenus, le 30 juillet de l’année en cours, toujours à Luanda, indique 7sur7.cd, Kinshasa et Kigali avaient décidé de décréter un cessez-le-feu qui est entré en vigueur depuis le 4 août. Cependant, Kinshasa a accusé Kigali d’avoir violé ce cessez-le-feu après la prise de trois localités dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, ajoute le média.
Riposte contre monkeypox
Lutte contre l’épidémie de monkeypox : c’est l’autre sujet qui a intéressé les médias kinois.
La ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a enregistré au cours de la semaine du 12 au 18 août 2024, onze cas confirmés de variole du singe, qui sont actuellement sous traitement et internés à l’hôpital général de référence rapporte l’Agence congolaise de presse.
La zone de santé de Limete, plus précisément l’aire de santé industrielle 2, est déclarée épicentre de l’épidémie de Monkeypox à Kinshasa. Elle est la zone de santé la plus touchée avec 11 cas, joute l’agence.
Face à cette épidémie, fait remarquer Actualite.cd, le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Roger Kamba, soulève le fait selon lequel, bien que le vaccin soit une réponse contre cette maladie, il faut insister sur l’importance des mesures d’hygiène, parce que cette infection se transmet principalement par contact physique.
Selon le ministre de la Santé, ajoute le portail, la limitation des contacts physiques avec les personnes atteintes, les objets contaminés, ainsi que le lavage régulier des mains et l’utilisation de solutions hydroalcooliques, permettent de briser la chaîne de transmission.
Le gouvernement de la République, à travers le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, a annoncé le déblocage d’un fonds d’urgence, allant de 6 à 10 millions de dollars, pour soutenir justement la prise en charge immédiate de l’épidémie de Monkeypox ayant fait sa recrudescence en RDC, note pour sa part La Prospérité.
En ce qui concerne la riposte contre l’épidémie de Monkeypox, écrit La Tempête des Tropiques, la République démocratique du Congo va bénéficier de l’accompagnement de l’Agence de Santé de l’Union Africaine.
Cet accompagnement se fera à travers la sécurisation des vaccins, le renforcement de la surveillance et les laboratoires, indique le tabloïd.
JNK
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