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Revue du jeudi 16 Mars.

Plusieurs journaux parus ce jeudi 16 Mars 2023 reviennent sur les déclarations du président de l’Assemblée nationale, Christophe Mbosso et celui du sénat, Bahati Lukwebo sur la situation sécuritaire qui sévi à l’Est de la RDC lors de l’ouverture de la session parlementaire de ce mercredi 15 Mars.

Radio okapi.net note que l’Assemblée nationale et le Sénat ont ouvert ce mercredi 15 mars à Kinshasa, la session ordinaire de mars, consacrée essentiellement au contrôle parlementaire et aux réformes législatives.
Dans leurs discours d’ouverture, les présidents des deux chambres du Parlement ont passé en revue la situation que traverse le pays tant sur le plan politique, sécuritaire, économique, sociale que culturel.
Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso a fustigé la persistance de l’insécurité qui met en mal le processus électoral en cours.
Pour faire face notamment au défit sécuritaire en RDC, Christophe Mboso annonce plusieurs reformes prioritaires notamment dans le secteur de la défense nationale et de la justice.
Procédant à l’ouverture de la session de mars, Modeste Bahati Lukwebo, président du Sénat se dit préoccupé par la situation sécuritaire volatile, l’instabilité économique mais aussi les catastrophes naturelles.
Il se dit inquiet de la dévaluation de la monnaie et plaide pour des mesure urgentes. Il fait observer que le taux de change actuel sur le marché est au-dessus de celui prévu par le budget 2023. Ce qui détériore le social de la population, selon Modeste bahati Lukwebo.

Journal Le potentiel signe également que Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale, a fixé les priorités de la session ordinaire de mars 2023. Dans son discours d’ouverture de cette session, le speaker de la Chambre basse du Parlement inscrit deux priorités la poursuite du processus électoral pour le 4è cycle électoral, avec en ligne de mire la loi sur la répartition des sièges par circonscription électorale. Seulement, ce processus se tient dans un contexte de crise sécuritaire exacerbée par la guerre d’agression imposée au pays par l’envahisseur rwandais sous couvert de ses supplétifs M23. Pour venir à bout de l’envahissement, Christophe Mboso recourt à la mobilisation tous azimuts derrière le commandant suprême et les forces combattantes engagées au front pour la défense de la souveraineté et de l’intégrité du territoire national.

Actualité.cd indique pour sa part que le gouvernement de la République n’a pas toujours levé l’option d’un quelconque dialogue avec les rebelles du M23. Le Conseil de sécurité de l’ONU qui a récemment séjourné en RDC a suggéré les négociations. Kinshasa compte sur la mise en application des résolutions prises au niveau de la sous région à savoir le retrait des zones occupées, le retrait et le cantonnement des troupes du M23 sans lesquelles aucun dialogue n’est envisagé. Dans son discours à l’ouverture de la session parlementaire de mars, le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso a apporté son soutien à cette option prise par le gouvernement.

ACP rajoute que l’attachement de la République démocratique du Congo (RDC) aux vertus du dialogue ne constitue pas un signe de faiblesse, a déclaré mercredi, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, au sujet de l’agression dont est victime son pays, à l’ouverture de la session ordinaire de mars.
« Qu’il soit bien entendu que l’attachement de la RDC aux vertus du dialogue ne constitue ni un signe de faiblesse, ni un acte de lâcheté, mais plutôt une attitude responsable justifiée par le souci d’éviter l’embrasement de toute la région d’Afrique centrale », a-t-il dit.
« Mais, la RDC doit en tout état de cause s’assumer pour assurer la défense de sa souveraineté et l’intégrité de son territoire, de sa terre, de ses ressources et de son peuple face aux velléités expansionnistes et rétrogrades de son voisin, le Rwanda », a martelé le président de l’Assemblée nationale.

7sur7.cd déclare aussi qu’à l’en croire, le pays de Paul Kagame, en soutenant les terroristes du M23, défie toute la communauté internationale.
« Oui, le Rwanda tue au Congo et Monsieur KAGAME défie toute la communauté internationale en dépit des condamnations verbales des Etats Unis d’Amérique, de la Belgique, de la France, de l’Italie, de l’Allemagne, de l’Espagne et de bien d’autres partenaires de notre pays », a-t-il déploré.
Dans la foulée, Christophe Mboso a dénoncé le régime de terreur mis en place par Paul Kagame.

Médiacongo.net renferme cette revue en notant que le président de la chambre basse du Parlement congolais a dénoncé la passivité de la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) face aux avancées de la coalition RDF-M23 au Nord-Kivu.
Selon Christophe Mboso, il s’observe de manière ostentatoire que cette force « tarde à exercer le mandat offensif en appui aux FARDC, mandat pour lequel elle a été déployée sur le terrain ». La coalition des armées est-africaines offre désormais au peuple congolais l’image des troupes en villégiature sur le théâtre des opérations militaires, au lieu de s’engager à faire la guerre, a-t-il condamné.

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