Revue du jeudi 10 mars

Procès Chebeya. Au cours de l’audience tenue hier mercredi à la prison de Ndolo, consacrée à la poursuite des plaidoiries de différentes parties dans le procès du double meurtre de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, la haute cour militaire a pris l’affaire en délibérée. Selon « ACTU30.CD », le verdict est attendu le 23 Mars prochain. 

Procès des ADF à Beni, deux députés nationaux mis en cause. Il s’agit selon « RADIOOKAPI.NET », de Kiro Tsonga Grégoire et Kasereka Kizerbo, qui ont été cités hier mercredi par un combattant ADF comme collaborateurs et ravitailleurs de cette rébellion Ougandaise.  

Devant la barre du tribunal militaire, souligne « MEDIA CONGO », ce membre de la rébellion ADF a confirmé que les députés nationaux Kiro Tsonga Grégoire et Kasereka Kizerbo, effectuent souvent des visites à leur campement, chacun avec sa mission précise. 

En réaction, le député national Kiro Tsonga Grégoire rejette toutes les accusations portées contre lui et se dit prêt à répondre à la justice pour laver son honneur. Selon ses propos parvenus hier mercredi à « ACTU7.CD », Kiro Tsonga Grégoire qui dément formellement toute implication de la tragédie que vit la population de Beni, qualifie les propos de son accusateur d’un montage grossier qui porte atteintes à son honneur et destiné à désorienter l’opinion, ainsi qu’à saper sa personnalité.

Un combattant ADF condamné à vingt ans de prison. Il s’agit, écrit « ELECTION-NET.COM », de Mateso Masumbuko, poursuivi par le tribunal de Beni – Butembo, pour participation à un mouvement insurrectionnel. 

Quinze de servitude pénale requis contre un Congolais pour avoir rencontré le chef ADF Moussa Baluku à Kampala. Selon l’organe de la loi, rapporte « ACTUALITE.CD », le prévenu assurait la communication des combattants ADF.  

A Kabinda, l’activiste Evariste Kingombe aux arrêts. Selon les sources contactées par « OKAPINEWS.NET », ce cadre de la commission Justice et Paix au Diocèse de Kabinda serait arrêté sous l’ordre d’un magistrat de la place pour une affaire de spoliation de la concession du Diocèse de Kabinda. 

Et puis, la Justice Française a condamné hier mercredi deux Congolais impliqués dans de violentes manifestations de février 2020 en marge d’un concert de Fally Ipupa à Paris. Information publiée par « RADIOOKAPI.NET ».

Lutte contre l’impunité, justice transitionnelle, Rose Mutombo à l’écoute des délégations de la FIDH et du BCNUDH. La Ministre de la Justice, révèle « L’AVENIR », a reçu hier mercredi en audience les deux délégations. 

Juste après, la délégation de la FIDH a été reçue par le Président du Sénat, Bahati Lukwebo. A cette occasion souligne « LA PROSPERITE », elle est venue plaider pour la prise en compte de certaines lois notamment, la loi sur l’accès aux informations d’intérêt public, afin de permettre à la population de bien suivre la gouvernance du pays. 

Processus électoral. La CENCO et l’ECC ont échangé hier mercredi avec Mboso sur les contraintes posées par la CENI dans sa feuille de route pour la tenue des élections dans le délai constitutionnel, rapporte « ACTUALITE.CD ».

Sans tergiverser renchérit « ACTU7.CD », la CENCO et l’ECC ont encore une fois réitéré leur détermination de voir se tenir, dans le délai constitutionnel, soit en fin décembre 2023, les élections crédibles inclusives et apaisées. 

Cette revue de presse se poursuit avec la recette Jean-Claude Masangu pour l’organisation des futures échéances électorales. Dans une réflexion publiée au journal « L’AVENIR », l’ancien gouverneur de la BCC et Président d’un parti politique, conseille de laisser la CENI faire son petit bonhomme de chemin et abandonnons la mutualisation avec l’ONIP, la BCR et l’INS car elle ne peut que retarder davantage et à coup sûr la tenue des élections…  

Etat de siège en Ituri et au Nord-Kivu, vivement un débat d’évaluation à l’Assemblée nationale. A ce sujet, « FORUM DES AS » nous apprend que le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a échangé hier mercredi avec les parlementaires membres de la commission défense et sécurité de la chambre basse du parlement. Au menu de cette rencontre élargie à certains membres du gouvernement, au chef d’état-major général des FARDC et au commissaire général de la Police, les recommandations de ladite commission sur l’état de siège dans ces deux provinces. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *