Revue du jeudi 01 novembre.

ECONEWS titre en sa manchette : « Les doutes s’installent sur la sincérité de l’EAC ». Dans cet article, cet hebdomadaire note que la plupart de Chefs d’Etat de la région, dont Félix-Antoine Tshisekedi, n’ont pas fait le déplacement de la capitale kenyane où se déroule le 3è round des pourparlers de Nairobi, destinés à ramener la paix dans la partie Est de la RDC. S’ils n’étaient pas là, rapporte ce tabloïd, ils ont néanmoins intervenu par vidéoconférence, à l’instar de Félix Tshisekedi, Paul Kagame du Rwanda et Yoweri Museveni de l’Ouganda. Chacun déclinant ses attentes de ce énième forum. A Nairobi, fait savoir ce portail, c’est plutôt le président du Burundi, également président en exercice de l’EAC, qui a été la grande vedette. Partout ailleurs sur le sol congolais, indique ce journal, l’opinion publique ne cache sa désapprobation aux propos désobligeants tenus par le chef de l’Etat burundais qui, sans le dire ouvertement, semblait plutôt affirmer qu’il n’existe pas d’Etat en RDC. Vu de Bujumbura, regrette ECONEWS, la RDC serait, selon lui, un no man’s land où tout est à refaire, essentiellement l’armée et la police, pour sécuriser la population et défendre l’intégrité nationale. A ceux qui ont pris les armes pour « l’autodéfense », écrit cet hebdomadaire, le chef de l’Etat burundais a tenu à les rassurer que « la force régionale (Ndlr : de l’EAC) reste avec vous pour assurer votre sécurité jusqu’à ce que le Gouvernement de la RDC se constitue une armée et une police qui seront protecteurs de tout le monde ». Selon ce portail, les propos de Evariste Ndayishimiye est une belle manière de prouver que l’EAC se croît être dotée d’un pouvoir supranational pour se substituer aux forces de défense de la RDC et considère que la force régionale de l’EAC restera le plus longtemps possible sur le sol congolais parce que la RDC ne sait pas sécuriser son peuple.

Congo Nouveau redoute que Felix Tshisekedi puisse ramener les loups dans la bergerie, en acceptant le déploiement des forces régionales de l’EAC sur le sol congolais. En tout cas, note cet hebdomadaire, les anecdotes du président burundais, président en exercice de l’EAC, ont été très révélatrices des ambitions de certains pays de la région sur les richesses de la RDC. Visiblement, des loups pourront entrer dans la bergerie et semer plus de chaos que d’ordinaire…

L’Avenir cite André-Alain Atundu qui, à travers le Bureau d’études stratégiques (BEST), démontre le piège des organisations régionales tout au long de ce processus. A l’en croire, souligne ce quotidien, la vigoureuse intervention des troupes de la SADC sur le théâtre des opérations dans la guerre opposant la RDC au Rwanda n’a été techniquement possible que parce que ce dernier ne faisait pas partie de la SADC. Selon ce portail, autant de preuves de l’incapacité congénitale de l’intervention d’une organisation dans un conflit opposant deux Etats membres. Ce qui amène les esprits avisés, dans le cas d’espèce, à préconiser la passe d’arme susceptible d’établir d’abord un équilibre de peur pour et positif, sur la base d’une inquiétude partagée. A cette fin, indique ce tabloïd, Andre-Alain Atundu conseille à la RDC de monter la puissance de son armée à un niveau MAD par rapport à chacun de ses Etats voisins pris individuellement.

La prospérité de son côté rajoute que ’La guerre que mène la République Démocratique du Congo sert à imposer au Rwanda un dialogue crédible et loyal. A ce sujet, certaines conditions essentielles doivent être remplies, à savoir : l’impératif de la vérité des faits ; l’engagement de ne pas se venger ou de prendre de revanche à travers des actes déloyaux contraires aux engagements, l’action sans équivoque de certains acteurs emblématiques de l’Etat conformes aux engagements.

A ces trois conditions objectives, s’ajoutent trois conjoncturelles, à savoir, Bouter l’agresseur dehors ; Ecraser tous les complices et Acquérir des armes à la hauteur de l’immensité du territoire et des convoitises avérées des certains Etats voisins. L’anxiété doit changer de camp ; passer du Congo au Rwanda’’, écrit l’Ambassadeur André Alain Atundu Liongo, dans une analyse publiée sous la bannière de Best, son Bureau d’Etudes Stratégiques.

Forum des As note qu’au moins 47 groupes armés prennent part à ce troisième round du processus de Nairobi pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC.
Si les délégations aux pourparlers de ce 3ème round pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC affichent complet en terre kenyane, plusieurs observateurs avertis restent sceptiques quant aux résultats qui sortiront de cette rencontre, pourtant tant attendus par la population congolaise. Particulièrement celle de l’Est qui paie un lourd tribut des atrocités des groupes armés.

Politico.cd revient sur l’échange entre le président de la République Félix Tshisekedi et la jeunesse congolaise ce mercredi 30 novembre dans la salle du congrès du palais du peuple à l’occasion de la clôture du mois de la jeunesse africaine.

À cette occasion,il s’est engagé à mettre en œuvre les modalités pratiques pour assurer la participation effective des jeunes à la gestion de la chose publique.

7sur7.cd rajoute que la jeunesse congolaise a profité de la rencontre d’échanges avec le chef de l’État, Félix Tshisekedi, pour dénoncer tous les maux qui rongent la société congolaise.

S’adressant au président de la République,en le fixant droit dans les yeux, un jeune évoluant dans la sous-traitance dans le secteur minier a qualifié expressis verbis les ministres du gouvernement Sama Lukonde de corrompus.

Cette dénonciation a été suivie des applaudissements frénétiques de l’assistance.Ce jeune opérateur du secteur minier dit ne pas comprendre comment on peut nommer à la tête de la sous-traitance dans le secteur minier une personne qui n’évolue pas dans le secteur.

ACP revient sur la rencontre d’hier dans le cadre de la coupe du monde Qatar 2022, où les Aigles du Carthage de la Tunisie ont été éliminés au 1 èr tour pour la 6 ème fois en 6 participations , malgré leur brillante victoire face à la France, championne en titre de la coupe du monde 2018,en Russie, mercredi, à Education city stadium, à La wakrah,en match de la 3 ème et dernière journée du groupe D.

La Tunisie termine le Qatar 2022 à la 3 ème place avec 4 points derrière la France (6 points) première du groupe, Australie deuxième avec 6 points,et le Danemark (1 point) bon dernier.

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