Revue du jeudi 01 juin.

Plusieurs journaux parus ce 1 er juin 2023 reviennent sur le prolongement du mandat de la force régionale de l’EAC en RDC jusqu’au 08 septembre 2023.

Radio okapi.net signe que les Etats membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) ont décidé ce mercredi 31 mai, lors du 21e sommet de l’EAC, de renouveler le mandat de la force régionale de l’EAC en RDC jusqu’au 8 septembre 2023. Ce mandat devrait prendre fin ce jeudi 01 juin 2023.

Deux chefs d’Etat, William Ruto du Kenya et Evariste Ndayishimiye du Burundi, qui est président en exercice de l’EAC, ont pris part à ce 21e sommet de l’EAC, qui s’est clôturé mercredi à Bujumbura (Burundi).

Trois jours de travaux ont suffi pour évaluer minutieusement la conduite des opérations militaires menées par la force régionale de l’EAC au Nord-Kivu. Dimanche, les chefs d’Etat-major des armées des Etats membres et leurs experts ont passé au peigne fin la situation actuelle sur le terrain.

Lundi, les ministres de la défense se sont réunis sur la même question sécuritaire pour proposer de nouvelles orientations politiques à ce nouveau mandat de la force régionale ; avant que les délégations des Chefs des Etats membres ne viennent avaliser cette prolongation.
Seuls les Chefs d’Etat burundais et Kenyan ont pris part à ces assises. Le Rwanda a été représenté par son Premier ministre, la Tanzanie par son vice-président, l’Ouganda par un ministre d’Etat, le Soudan du Sud par deux ministres ainsi que la RDC, par le ministre d’Etat en charge de l’intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi.
Depuis leur arrivée en RDC, les troupes de la force régionale de l’EAC n’ont pas attaqué le M23, alors que selon le gouvernement congolais, leur mandat est offensif.

Actualité.cd note que seuls les facilitateurs, la MONUSCO et les FARDC sont habilités à inspecter le site de cantonnement des éléments du M23.
L’EAC, pour ce faire, a vivement remercié le Président Tshisekedi non seulement pour la facilitation du déploiement de la Force régionale mais surtout pour l’observation du cessez-le-feu par les troupes régulières de la RDC.
« Combinons nos efforts pour le rétablissement de la paix durable en RDC », déclarera au terme de la lecture du communiqué final, le Président burundais Évariste Ndayishimiye.
Le sommet a, en effet, adopté les rapports issus de la réunion des chefs d’État- major et celui du 49ème Sommet extraordinaire du Conseil des ministres de l’EAC. Ils en découlent que le Kenya conserve le commandant de la Force régionale laquelle devrait se déployer dans les zones prévues dans l’accord de siège (Sofa).

Forum des As indique dans un autre chapitre que l’arrestation de Salomon Idi Kalonda, le mardi 30 mai, sur le tarmac de l’aéroport de N’djili continue à défrayer la chronique. Devenue virale sur les réseaux sociaux, la vidéo sur son interpellation suscite l’indignation de plusieurs internautes qui n’apprécient pas »la brutalité avec laquelle ce conseiller spécial de Moïse Katumbi a été harponné dans un pays qui se veut un Etat de droit ». Le président national d’Ensemble pour la République exige sa libération.
« L’arrestation arbitraire et illégale de mon conseiller spécial Salomon Kalonda à l’aéroport de N’djili est un enlèvement crapuleux. Aucune base juridique. Fin de l’Etat de droit. Que lui reproche-t-on ? Où a-t-il été emmené? Les autorités doivent s’expliquer et le libérer! », écrit Moïse Katumbi sur son compte Twitter.
Abordé par Top Congo FM, le porte-parole adjoint de Moïse Katumbi assure que Salomon Idi Kalonda a été cueilli au pied de l’avion, alors qu »il était en voie de regagner Lubumbashi avec toute la délégation d’Ensemble pour la République. « …C’est une chose déplorable. Ce sont ces méthodes que nous déplorons. On aurait aimé qu’il soit invité et qu’on lui fasse savoir ce qu’on lui reproche », regrette, pour sa part, Francis Kalombo.

7sur7.cd rajoute que le sénateur Augustin Matata Ponyo, en transit dans la ville de Kindu, dit joindre sa voix à celle de la population du Maniema pour exiger la libération de Salomon SK Della, conseiller spécial de Moïse Katumbi, enlevé à l’aéroport international de Nd’jili, le mardi 30 mai 2023.
Selon l’ancien premier ministre de la République Démocratique du Congo, Salomon SK Della n’a ni volé ni tué et doit être libéré sans aucune condition comme, dit-il, le réclament ses frères et soeurs de la province du Maniema.

Média Congo.net déclare également que pour le quatuor Sesanga-Katumbi-Fayulu-Matata, cet acte prouve à suffisance que la démocratie n’existe pas en République Démocratique du Congo.
“L’arrestation arbitraire et illégale de mon conseiller spécial Salomon Kalonda à l’aéroport de Ndjili est un enlèvement crapuleux. Aucune base juridique. Fin de l’Etat de droit. Que lui reproche-t-on ? Où a-t-il été emmené ? Les autorités doivent s’expliquer et le libérer”, dit Katumbi.
Matata Ponyo proteste contre cette arrestation et exige sa libération sans condition.

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