Ce mercredi au grand matin, le discours de Félix Tshisekedi prononcé le mardi 21 septembre à la tribune de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, a constitué l’essentiel des sujets à la Une des journaux à travers le pays. Sphynxrdc.com présente une vue panoramique autour de cette actualité.
Félix Tshisekedi, le franc-parler, balance L’Avenir en grosse manchette. Selon le confrère, le président de la République démocratique du Congo et président en exercice de l’Union africaine, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a prononcé mardi 21 septembre 2021 du haut de la tribune des Nations Unies, son discours dans le cadre de la 76ème Assemblée générale de cette organisation.
Le chef de l’Etat a évoqué plusieurs sujets d’intérêt national, régional et international. Parmi tant d’autres, l’insécurité en RDC et particulièrement en Afrique en général causée par des terroristes islamistes, la Covid qui frappe plusieurs nations du monde, l’exploitation illégale des minerais en RDC, la revitalisation de l’Onu, ajoute le quotidien.
L’état de siège décrété depuis le mois de mai de l’année en cours dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, dans l’est de la RD Congo, n’a pas été en reste, fait savoir L’Avenir.
Pour sa part, Forum des As titre que Fatshi conditionne la levée de l’état de siège par le rétablissement de la sécurité. Le même quotidien ajoute qu’évoquant la pandémie de Covid-19, le chef de l’Etat assure que d’ici à janvier 2022, le nombre de vaccin à distribuer passera à 25 millions de doses par mois. Aussi, s’est-il montré intraitable, faisant savoir que la fin de cette mesure correspondra à la fin de l’insécurité dans des zones concernées.
Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo a affirmé que dans l’Est de la RDC, les terroristes » opèrent sous couvert des ADF (Forces démocratiques alliées) et des forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). L’Afrique refuse de servir de base arrière au terrorisme, ajoute Forum des As.
Africa News qui revient sur le même sujet, fait savoir que Tshisekedi loue l’état de siège à l’Est de la RDC et confirme la tenue des élections en 2023. Pour le trihebdomadaire, devant le Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, et ses homologues, le président de la RD Congo et président en exercice de l’Union africaine, UA, a plaidé pour que les forces d’intervention de l’Onu adoptent de nouvelles stratégies d’attaque contre l’ennemi dans une guerre et pour deux sièges des membres permanents- avec droit de veto-pour les pays africains et deux autres sièges pour les membres non permanents.
Face à la persistance de ce cancer qui mine le pays au Nord-Est et aux difficultés rencontrées par les troupes de la Monusco sur le théâtre des opérations, le président Tshisekedi a signifié qu’il a décidé de proclamer, conformément à l’article 85 de la Commission, l’état de siège pour mettre fin à l’insécurité dans une des régions stratégiques de la RD Congo, écrit ce tabloïd.
L’Agence congolaise de presse affiche à sa première de couverture que le Président Félix Tshisekedi réitère les vœux du continent africain d’être représenté aux Nations unies. Et l’ACP de renchérir, le Chef de l’Etat l’a répété, dans son discours prononcé mardi, du haut de la tribune des Nations Unies à New York à l’occasion de la 76e Assemblée générale de cette organisation , tout en précisant que cette position commune africaine a été arrêtée par les Chefs d’État et de Gouvernement et elle est contenue dans le consensus d’Ezulwini et dans la Déclaration de Syrte.
Pour renverser définitivement la tendance actuelle, indique le bulletin quotidien, il a demandé à la communauté internationale d’ augmenter la capacité des tests dans les pays qui ne disposent pas des produits de laboratoires requis ; d’assurer un approvisionnement suffisant et rapide en médicaments et équipements nécessaires à la prise en charge des malades ; de généraliser la vaccination en approvisionnant en vaccins ceux qui ne les produisent pas et en les dotant de capacités de production locale ; d’ encourager la recherche médicale et accroître la coopération scientifique entre les institutions universitaires ; soutenir les politiques de réforme des structures sanitaires et élargir la couverture des soins de santé au plus grand nombre dans les pays en développement, écrit l’ACP.
Raymond Befonda
