RDC : vers la validation de l’avant-projet de Loi sur les réparations des victimes des conflits et autres crimes

RDC : vers la validation de l'avant-projet de Loi sur les réparations des victimes des conflits et autres crimes 1

Denise Nyakeru Tshisekedi, l’épouse du Chef l’État de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a lancé à Kinshasa, le jeudi 11 août 2022, les travaux de validation de l’avant-projet de Loi fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes commis en République Démocratique du Congo.

Pour Denise Nyakeru Tshisekedi, il faut qu’il y ait impérativement une Loi sur les répartitions des victimes de différents conflits armés notamment dans l’Est de la RDC.

D’après François Kakese Kimaza, Coordonnateur de la commission en charge de cette question et Directeur de cabinet adjoint de la première dame congolaise, ces travaux s’inscrivent dans la continuité de la table ronde organisée du 20 au 21 octobre 2021 sur les violences sexuelles liées aux conflits en RDC.

Les participants à ces travaux avaient mis l’accent sur l’analyse des inputs pouvant étoffer cet avant-projet de Loi afin de lui épargner une profonde refonte dans son parcours jusqu’à sa promulgation.

L’épouse de Félix Tshisekedi estime que ces travaux ont toute leur importance dans le contexte actuel car, dit-elle, le développement du pays en dépend.

« Je félicite les membres de la commission et les experts qui travaillent d’arrache-pied pour la mise en place de la Loi sur les réparations mais aussi de l’organe qui procédera concrètement aux réparations. Il nous faut redoubler d’efforts car le développement du pays en dépend. », a dit Denise Nyakeru Tshisekedi au sortir de cette séance de travail.

D’après les services de communication de la première dame, cette séance de travail fait suite aux travaux de rédaction de cet avant-projet de Loi réalisés par la commission ad-hoc multisectorielle et inclusive instituée en mars 2022 par le Cabinet du Président de la République pour étudier et assurer le suivi des questions relatives à l’implémentation du Fonds National de réparation ainsi que celles liées à la politique nationale de réparation.

La commission, qui comporte en son sein entre autres des survivantes des violences sexuelles, a également produit un premier livrable portant sur le projet de Décret de création dudit Fonds en tant qu’établissement public et l’a soumis au Gouvernement.

Ces travaux lancés par la première dame congolaise a connu la participation du Ministre congolais des Droits humains, Fabrice Puela. Ce dernier estime que « sans une bonne justice, il n’y a pas de droits ».

A cet effet, Fabrice Puela a indiqué qu’il faut qu’il y ait des bonnes interactions entre son ministère, celui de la Justice, du Travail, du Genre, Famille et Enfants, le ministère de l’Economie, de l’Environnement pour faire face à cette épineuse question de la justice transitionnelle en faveur des victimes des conflits armés en République Démocratique du Congo.

Il a également salué l’initiative prise par la première dame congolaise, Denise Nyakeru Tshisekedi.

D’après lui, ces efforts entrent dans la vision du Chef l’État congolais qui entend mettre le peuple au centre de ses actions.

Zoom-Eco

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