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RDC : Sama Lukonde défend son Projet de Budget de 14,6 milliards USD ce vendredi 28 octobre devant l’Assemblée nationale

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Assemblée nationale de la RDC. Ph. Droits tiers.

PAR DESKECO – 28 OCT 2022 09:43, DANS FINANCES

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, va présenter et défendre le Projet de Budget 2023 ce vendredi 28 octobre devant la plénière de l’Assemblée nationale. 

Ce Projet de Loi de Finances 2023, présenté en équilibre en recettes  et dépenses, est de 29.520,9 milliards de FC (14,6 milliards USD), soit un taux d’accroissement de 32,7 % par rapport au budget de l’exercice 2022 chiffré à 22.253 milliards de FC (11 milliards USD).

Ce projet de loi de finances, renferme les faits saillants suivants:

  1. Aperçu Général
  2. l’accroissement de 45,8% des crédits alloués aux Investissements par rapport à leur niveau de l’exercice 2022 ainsi que de leur part des dépenses dans le Budget général de l’exercice 2023, dorénavant de 37,8% ;
  1. la régression de 14,3% des frais de fonctionnement des institutions par rapport à leur niveau de l’exercice 2022 ;
  2. l’accroissement significatif, par rapport au Budget de l’exercice 2022, des parts des crédits alloués aux secteurs sociaux et porteurs de croissance, notamment dans l’Agriculture (110,5%), la Pêche et Elevage (205,7%), la Santé (62,1%) et l’Education (39,1%) ;
  3. l’alignement aux engagements internationaux des parts des dotations des secteurs prioritaires comme suit :
  1. le renforcement des parts de crédits dans les secteurs de la défense et sécurité (10,4%), pour principalement la mise en œuvre de la Loi de programmation des FARDC en vue de la montée en puissance de l’Armée, pour lui permettre de faire face aux nombreux foyers de tensions dans l’Est du pays ;
  2. la prise en compte progressive des revendications sociales des bancs syndicaux dans le cadre des accords conclus avec le Gouvernement ;
  3. la poursuite de la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire ;
  4. la poursuite du financement du Programme de Développement Local des 145 territoires ;
  5. l’assainissement du fichier et la mise à la retraite des agents et fonctionnaires de l’Etat ;
  6. la provision conséquente des crédits relatifs à la mutualisation des opérations électorales et de l’identification des populations.
  7. La ventilation des dépenses du Budget général en rubriques se présente de la manière suivante :
  1. Dette publique et frais financiers : 1.637,5 milliards de FC, soit un taux d’accroissement de 34,5% par rapport à son niveau de l’exercice 2022 de 1.217,2 milliards de FC et représentant 5,9% des dépenses du Budget général ;
  2. Rémunérations : 7.602,8 milliards de FC, soit un taux d’accroissement de 23,1% par rapport à la Loi de finances de l’exercice 2022, représentant 5,0% du PIB comme convenu dans le cadre du Programme Economique conclu avec le FMI ;

Outre l’existant de 6.656,9 milliards de FC, cette enveloppe prend en compte quelques nouvelles actions, notamment la tranche de 2023 du barème convenu avec l’Intersyndicale Nationale de l’Administration Publique, la prise en compte progressive des revendications sociales des autres bancs syndicaux dans le cadre des accords conclus avec le Gouvernement, ainsi que quelques tranches des barèmes et diverses régularisations.

  1. Biens, matériels et prestations : 2.992,5 milliards de FC,représentant 10,7% des dépenses du Budget général et un taux d’accroissement de 10,6% par rapport à son niveau de l’exercice 2022 de 2.705,1 milliards de FC. Ces dépenses comprennent :

Outre le fonctionnement courant des services, cette rubrique prend en compte notamment les charges liées à la sécurisation du pays, le fonctionnement des écoles et des bureaux gestionnaires dans le cadre de la gratuité de l’Enseignement Primaire, les charges relatives à la gratuité de la maternité dans le cadre de la couverture santé universelle, l’achat des intrants agricoles, le financement des réformes des finances publiques et de l’Administration Publique, la production des permis de conduire biométriques sécurisés avec puce,  etc. ;

  1. Transferts et subventions : 3.991,1 milliards de FC, soit un accroissement de 81,0% par rapport à leur niveau de 2.205,6 milliards de FC de l’exercice 2022. Ils comprennent :
  1. Dépenses d’investissement 10.577,9 milliards de FC, soit un taux d’accroissement de 45,8% par rapport à leur niveau de 7.254,4 milliards de FC de l’exercice 2022 et 37,8% des dépenses du Budget général.

Les dépenses d’investissement sont principalement axées sur les projets des secteurs sociaux et porteurs de croissance. Elles se déclinent comme suit :

  1. Dépenses exceptionnelles : 1.185,0 milliards de FC, représentant 4,2% des dépenses du Budget général et devra financer :

DESKECO

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