Les chefs de deux confessions religieuses à savoir, les Eglise catholique et Kimbanguiste du Congo, viennent de prouver à la face du monde, en général, et du Congo Kinshasa, en particulier, que la rupture œcuménique telle qu’annoncée par Monseigneur Monsengwo le jeudi 8 Juillet 2004 entre les deux grandes religions du Congo comme l’indique cet article d’Okapi.net du vendredi 9 Juillet 2004.
« Hier jeudi, en marge de la clôture des travaux de l’assemblée de l’ACEAC, Monseigneur Monsengwo, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo a annoncé la rupture des relations œcuméniques entre Catholiques et Kimbanguistes, à cause de la conception kimbanguiste actuelle de la Trinité portant sur les trois fils du prophète Simon Kimbangu, en lieu et place de la Trinité révélée par Jésus Christ.
Les Kimbanguistes, du moins la branche de Monkoto, disent avoir pris acte de la position des Evêques catholiques. Mais le secrétaire général honoraire de l’église kimbaguiste Bena Silu, abordé par Radio Okapi , confirme l’ identité chrétienne et la foi à la Trinité de son église. Il dénie à l’Eglise catholique le pouvoir de juger la foi de son église. Pouvoir qui, d’après lui, revient à Dieu seul.
Les incompréhensions entre les deux églises catholique et protestante contre les six autres confessions religieuses cachaient mal ces velléités qui existaient déjà entre les deux églises ennemies dont l’une d’obédience occidentale et l’autre africaine, noire.
Ces dernières ont préféré sacrifier leurs candidats, pourtant bien positionnés, pour ne pas laisser passer un candidat issu de leurs rangs.
Ainsi, est consommée la rupture œcuménique entre catholiques et Kimbanguistes. La haine a eu raison sur l’amour et toute une nation est sacrifiée !
Sam Nzita
