Le monde de la musique congolaise est en deuil. Oscar Diyabanza, auteur-compositeur, arrangeur, metteur en scène, concepteur, et figure emblématique du Ballet National de la RDC, s’est éteint le samedi 31 août dernier après un long combat contre la maladie.
Il laisse derrière lui un héritage artistique appréciable, marqué par une carrière de 25 ans au sein du ballet national, où il a contribué à sa manière à faire rayonner la musique congolaise sur la scène internationale.
« Il a beaucoup travaillé avec les chanteuses ici à Kinshasa, et la dernière fut la défunte Mpongo Love avec la célèbre chanson « BAKAKE », que toutes les chanteuses chantent avec joie, car elle est populaire jusqu’aujourd’hui », a témoigné un proche de l’artiste.
Oscar Diyabanza a marqué les mélomanes congolais par son talent polyvalent. Sa capacité à composer, arranger, mettre en scène et concevoir des spectacles lui a valu une renommée qui a dépassé les frontières de la RDC.
Son passage au ballet national l’a mené aux quatre coins du monde, où il a représenté fièrement son pays et sa culture musicale.
Il n’est pas seulement reconnu pour son talent musical, mais aussi pour sa contribution à la formation de jeunes artistes. Son école a vu passer de nombreux talents qui se produisent aujourd’hui sur scène, témoignant de l’impact durable de son travail.
« Durant les 25 ans au ballet national, il a sillonné le monde entier pour représenter le pays sur le plan musique », rappelle une source proche.
Parmi ses réalisations les plus marquantes de ce virtuose du ballet, on peut citer le spectacle « Elima ngando » au ballet national et le spectacle « Yambi » en 2007 à Bruxelles, lors de l’échange culturel entre la RDC et les Wallons.
La disparition d’Oscar Diyabanza est une grande perte pour la culture congolaise. Il laisse un vide sur la scène artistique, mais son héritage continuera d’inspirer les générations futures.
Deb’s Bukaka
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