RDC: Les confessions religieuses, une honte!

Dans quelques heures, les congolais connaîtront les noms des personnes qui vont animer la centrale électorale dans les jours qui suivent et, malheureusement, ceux-ci ne viendront pas de la volonté unanime des confessions religieuses. L’Assemblée nationale va, enfin, se prononcer sur base des procès verbaux et les conclusions des discussions lui présentés.

Ainsi, les confessions religieuses n’ont pas pu trouver un compromis par consensus quant à présenter le nom d’un candidat président de la Céni comme le veut la constitution.

Manque criante de compassion

Au delà des voix qui se sont levées pour un appel à la cohésion pour l’intérêt national, les représentants des confessions religieuses sont restés campés , chacune, dans sa position initiale et cela plus de deux semaines après leur dernière réunion.

Ce manque de dépassement de soi pour l’intérêt de la population vient poser un sérieux questionnement sur la vraie mission de toutes ces confessions qui traînent et rançonnent des milliers des pauvres congolais. On se poserait la question de savoir: « Qu’ont-t-ils fait de leurs frères congolais »?

Ce n’est pas moi, c’est l’autre

Dans la composante confessions religieuses, les chrétiens représentent la majorité et ce sont eux qui devraient prêcher par l’exemple. Il s’est, malheureusement, observé que ce sont eux qui se sont livrés dans un jeu de ping-pong durant toute la période de crise. De fois, c’est le pasteur Dodo Kamba, porte-parole des six confessions religieuses opposés aux deux églises mères, catholique et protestante, qui indexait l’abbé N’shole en soulignant qu’il les avait chassé du lieu de la rencontre au siège de la Cenco, d’où le blocage, et de l’autre côté, c’est l’abbé N’shole qui affirmait que les six autres avaient déjà leur candidat proche du président de la République. Une scène semblable à celle d’Eve et le serpent: « Ce n’est pas moi, c’est l’autre.

Les chrétiens se sont , décidément, passés des écritures saintes, de l’évangile de Jésus, qui exhorte la compassion qui est l’expression de l’amour de l’autre, une preuve d’amour qui passe par le désintéressement de soi pour le bien de l’autre. C’est cela le vrai amour selon le plus jeune des apôtres, Jean. Le même apôtre termine ses enseignements par quelques observations pertinentes dans sa deuxième lettre : »

« Bien des charlatans sont entrés dans ce monde, des gens qui ne croient pas que Jésus est le Christ venu dans la chair. C’est là qu’on reconnait le charlatan et l’antichrist. Faites attention à ne pas perdre ainsi le prix de vos travaux: vous voudrez sûrement recevoir un salaire intégral. Dès qu’on ne s’en tient pas à la doctrine du Christ et qu’on croit faire mieux, on n’a plus Dieu. Mais celui qui reste dans la doctrine, c’est lui qui a le Père et le Fils. Si quelqu’un arrive chez vous et ne tient pas à cette doctrine,ne le recevez pas et ne le saluez même pas. Rien que le saluer, vous deviendrez complices de ses mauvaises actions« .

Le plus jeune apôtre semble très dure mais au vue de la situation actuelle et par rapport à l’attitude des confessions religieuses, des chrétiens mûrs et remplis du Saint – Esprit devraient voir les choses en face: » Ne sommes nous pas là devant une absence de l’amour et qui dit amour, dit Jésus-Christ, fils de Dieu? D’où le rejet de la doctrine chrétienne que les représentants des confessions religieuses ont foulé au pied pour des intérêts égoïstes et leur attachement à la chair, aux choses du monde. Les confessions religieuses, la honte!

Sam Nzita

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