Le Fonds Monétaire International (FMI) marque une nouvelle étape dans sa coopération avec la République Démocratique du Congo. Après la fin de son précédent programme en juillet dernier, l’institution financière entend initier un nouveau partenariat de grande envergure, visant non seulement à stabiliser l’économie congolaise, mais également à renforcer la lutte contre le changement climatique. Pour ce faire, une délégation du FMI, conduite par Calixte Ahokpossi, conseiller au département Afrique, et René Tapsoba, représentant résident en RDC, a été reçue hier par le président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe.
Au cœur des échanges avec le chef de la chambre basse, la nécessité de garantir l’accompagnement parlementaire pour une mise en œuvre rigoureuse et transparente des objectifs convenus avec le gouvernement congolais. Le FMI souhaite un engagement accru de l’Assemblée Nationale pour veiller à l’exécution budgétaire, assurer le suivi des engagements de l’État et renforcer la transparence dans les dépenses publiques, souvent sujettes aux dépassements et irrégularités.
Vital Kamerhe a répondu favorablement aux sollicitations du FMI, assurant un contrôle parlementaire soutenu pour superviser l’application des crédits budgétaires et l’allocation des ressources. En parallèle, il a proposé un renforcement des compétences des membres de la commission ÉCOFIN, clé pour soutenir cette mission de contrôle rigoureux. En réponse, le FMI s’est engagé à mobiliser des experts pour former et accompagner les membres de l’ÉCOFIN, assurant ainsi une collaboration encore plus efficace.
Ce partenariat renouvelé entre le FMI et l’Assemblée Nationale pourrait bien marquer un tournant décisif dans la gestion budgétaire et la lutte contre le changement climatique en RDC, jetant les bases d’une économie plus résiliente et transparente.
Avec Cellcom, Assemblée Nationale
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