Rdc- La mort de retour en force à la Présidence de la République.

Palais de la Nation

Si la République Démocratique du Congo connaît actuellement la troisième vague de Corona virus, la Présidence de la République dudit pays connaît curieusement ce que d’aucuns osent qualifier sa deuxième vague dès décès en son sein.

Professeur Gaston Kabwe Kabwe

Après les décès autrefois en cascade de Monseigneur Gérard Mulumba, chef de la Maison civile du Chef de l’État, de Charles Kilosho, assistant de communication à la Présidence de la République et d’autres, la mort venait de jeter son dévolu sur Kitenge Yezu. Haut représentant de Félix Antoine Tshisekedi et de M. Lolo Omoyo, Conseiller du Chef de l’État en matière du climat des affaires. Ce jeudi matin, le bureau du Président de la République est vivement attristé par la disparition du Professeur Gaston Thethe Kabwe Kabwe, Directeur adjoint du bureau de François Beya, conseiller spécial du Chef de l’État chargé de la Sécurité. Ce professeur d’université est décédé ce matin en Afrique du Sud. Aussi de Jacques Tshimbombo Mukuna, Sénateur honoraire et Assistant et proche du défunt Kitenge Yezu.

Jacques Tshimbombo Mukuna

Des indiscrétions font état que presque tous ces décès enregistrés au bureau de la Présidence de la République Démocratique du Congo serait liés au Covid-19. Au point que la lutte contre la troisième vague de cette pandémie doit être de mise.

Pour avoir voulu mettre en application des mesures barrières relatives à cette maladie, les autorités du pays ont dû faire le mercredi 23 juin 2021 à un tollé des contestation populaire à cause du manque de moyens de transport. Les chauffeurs des taxis, taxis bus, bus, motos s’étaient autorisés de hausser unilatéralement le prix du trafic pour les uns et garé tout simplement leurs engins pour les autres.
Ce jeudi matin, alors que les gens s’attendaient à un soulèvement populaire de grande envergure pour des raisons évidentes, la situation aura été relativement calme sur l’ensemble de la capitale congolaise. Une opinion publique soutient que cette accalmie se justifie par l’assouplissement de certaines mesures barrières dans le transport en commun. S’attendant en vain au pire, certains agents de l’État et autres n’ont jamais effectué le déplacement de leurs lieux de travail. Autant pour certains élèves dont les parents ont retenu à la maison.

Philippe Dephill Lipo

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