Lundi soir à 18h45, Harish Jagtani, influent homme d’affaires indien opérant en République démocratique du Congo, a été interpellé par les services de sécurité. Selon des sources concordantes, il est détenu par le Conseil National de CyberDéfense (CNC), une agence de la présidence dirigée par Jean Claude Bukasa. Les raisons officielles de cette arrestation n’ont pas encore été précisées, mais des soupçons de transactions financières suspectes sont évoqués.
Un magnat aux multiples investissements
Figure incontournable du paysage économique congolais, Harish Jagtani est à la tête d’un puissant consortium d’entreprises opérant dans des secteurs stratégiques. Il détient notamment Modern Construction, l’hôtel Hilton Kinshasa, l’immeuble CTC, la compagnie aérienne Serv Air, Suprême Automobile, l’hôpital HJ, la fondation HJ, le dépôt pharmaceutique HJ Pharma et Kinshasa Cité Jardin. Son influence s’étend de l’immobilier aux infrastructures, en passant par la santé et l’aviation.
Une arrestation qui suscite des interrogations
L’annonce de son arrestation a rapidement enflammé les réseaux sociaux, où les spéculations vont bon train sur les motifs réels de cette interpellation. Certains observateurs y voient un signal fort des autorités congolaises dans la lutte contre les flux financiers douteux, tandis que d’autres s’interrogent sur d’éventuelles motivations politiques. Pour l’heure, aucune déclaration officielle n’a été faite par la présidence ni par les avocats de l’homme d’affaires.
Cette arrestation marque un tournant et pose la question de l’avenir des nombreuses entreprises du groupe Jagtani en RDC. Affaire à suivre.
NGK