RDC: Félix Tshisekedi déterminé à combattre sans faille la corruption, selon l’APLC

Célébrée le 11 juillet de chaque année, la Journée Africaine de lutte contre la corruption a été placée cette année sous le thème : « Communautés économiques régionales (CER) : Acteurs essentiels de la mise en œuvre de la Convention de l’Union Africaine pour la prévention et la lutte contre la corruption. »

Oeuvrant dans le secteur, l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC ) a indiqué que la lutte contre la corruption et les antivaleurs représente l’un des piliers des actions du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi.

« En cette journée Africaine de la lutte contre la corruption (…), qu’il nous soit permis de
souligner que le combat contre la corruption et les antivaleurs constitue un des piliers de l’action du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo », peut-on lire dans un message de l’APLC.

D’après ce document, l’engagement du Chef de l’État à cet effet est sans faille.

Cette agence rattachée à la présidence congolaise fait remarquer que le Chef de l’État Tshisekedi a prouvé son engagement sur le plan national par plusieurs mesures dont la création de l’Agence de Prévention et le Lutte contre la Corruption (APLC ) et sur le plan continental par son actuel leadership à la tête de l’Union africaine (UA).

L’APLC en tant que structure spécialisée dans la lutte contre la corruption renseigne que la corruption représente un acte, un comportement, une mentalité qui mine les objectifs de réduction de la pauvreté et de développement durable de la République Démocratique du Congo (RDC) et du continent africain.

« La corruption a un impact négatif disproportionné sur les pauvres mais aussi sur le climat des affaires et l’intégration économique du continent africain. C’est l’un des plus grands maux de notre génération qu’il faut combattre au moyen de politiques efficaces et par des actions de
prévention, de détection et de répression », fait remarquer cette agence.

D’après le Coordonnateur de l’APLC, Thierry Mbulamoko, « si le processus d’intégration économique régional et du continent implique la prise en compte de la lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux, et sans préjudice des autres dispositions de la Convention de l’UA sur la prévention et la lutte contre la corruption, il semble opportun de souligner l’importance de la prévention des pratiques de corruption dans les transactions commerciales, le rapatriement des fonds volés ou acquis de façon illégale dans les pays d’origine, ou encore la coopération internationale en matière pénale. »

L’APLC, rappelons-le, a pour principale mission de définir et mettre en œuvre tout programme permettant de détecter les agissements susceptibles d’être considérés comme relevant de la corruption ou d’une infraction y assimilée ; de mener toutes études et diligenter des enquêtes nécessaires; mais également de provoquer des poursuites pour faire sanctionner toute personne ou groupe ou organisations, organismes, entreprises ou autres services impliqués dans des actes de corruption, blanchiment des capitaux et des faits assimilés.

Mitterrand MASAMUNA

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