il était encore en prison il y a trois jours et ce vendredi 19 août, il vient de s’envoler pour la capitale française à bord d’un jet privé.
C’est depuis le mardi 16 août que François Beya a bénéficié d’une liberté provisoire. Il avait été cloué à Makala la prison depuis février 2022 pour « complot et offense » au chef de l’Etat.
L’ancien patron de la Direction générale des migrations (Dgm) avait été promis conseiller spécial du chef de l’Etat, avant finalement d’être arrêté par l’Agence nationale des renseignements où il a été détenu pendant un temps avant d’être transféré à la prison de Makala à Kinshasa. La Haute cour militaire lui a accordé la liberté conditionnelle après six mois de privation de liberté, au regard de son état de santé critique, sur base du rapport médical. A Paris, il sera soigné à l’hôpital américain de la capitale française, selon Afrique Intelligent.
Ce journal ajoute : « Sa libération est le fruit d’un long plaidoyer mené par le clan Beya, conjointement aux chancelleries africaines et occidentales ». Et Les conditions imposées au clan Beya par la Haute Cour seraient « l’interdiction, pour Beya, de parler de son affaire à la presse ; l’obligation pour Beya de répondre aux convocations des juges ; et, enfin, l’obligation pour lui d’aviser le tribunal en cas de départ à l’étranger », indique le journaldelafrique.com. Selon le même journal en ligne, sa relaxation provisoire et le voyage en France ne stoppent la continuité du procès à Kinshasa.
Sam Nzita
