Le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a pris une mesure radicale face à la corruption rampante qui gangrène l’économie congolaise : la création d’un Département de l’Intelligence Économique et Financière (DIEF) au sein de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR).
Ce nouveau « gendarme financier » est présenté comme la solution pour juguler l’hémorragie des détournements de fonds publics, des rétrocommissions et du blanchiment d’argent, qui freinent le développement du pays et ternissent son image internationale.
Un Constat Alarmant
Depuis des années, la RDC perd des milliards de dollars chaque année à cause de la corruption. Des efforts ont été déployés pour lutter contre ce fléau, mais sans succès probant. Les services existants, malgré leurs déclarations, semblent impuissants à endiguer ce phénomène.
DIEF : Un Nouveau Défi
Le DIEF, doté de pouvoirs étendus, sera chargé de la recherche, de l’investigation, de l’enquête et de la collecte de renseignements économiques et financiers, tant sur le plan national qu’international. Il sera également responsable de la lutte contre la cybercriminalité et les fraudes financières.
Un Message Fort
La création du DIEF est un message clair et fort du Président Tshisekedi : la lutte contre la corruption est une priorité absolue. Il s’agit d’un signal envoyé aux délinquants financiers, mais aussi aux partenaires étrangers, pour démontrer la volonté du gouvernement de créer un climat d’investissement plus sûr et transparent.
L’avenir reste incertain
La réussite du DIEF dépendra de sa capacité à s’affranchir des obstacles qui ont freiné les précédents efforts de lutte contre la corruption. Le public attend des résultats concrets et une réelle volonté politique pour que cette nouvelle structure soit réellement efficace.
Le combat contre la corruption reste long et difficile, mais cette nouvelle initiative du Président Tshisekedi pourrait être un tournant décisif pour la RDC.
Glad NGANGA
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