RDC : en grève, les agents et cadres de la SCTP réclament le paiement de la créance de l’État évaluée à 207 millions USD

Les agents et cadres de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP) observent un mouvement de grève.

Au coeur de leurs revendications, ils réclament le paiement par l’Etat de leur créance évaluée à 207 millions de dollars mais aussi le paiement de 36 mois des arriérés des salaires.

À l’issue de l’Assemblée générale de restitution des démarches menées par l’intersyndicale pour l’obtention du paiement de cette créance, les agents et cadres de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP) ont décidé, le vendredi 15 octobre 2021, de sécher le travail pour mettre la pression sur le Gouvernement congolais

D’après le Président de l’intersyndicale de cette entreprise publique, le déclenchement de la grève constitue pour les travailleurs de la SCPT une manière de pousser le Ministre des Finances à ordonner le paiement de cette créance.

Il renseigne notamment que le Gouvernement avait déjà ordonné lors d’un Conseil des Ministres le paiement de ce montant par palier.

« La décision prise au Conseil des Ministres pour le paiement de la créance palier par palier, contre toute attente, n’est pas toujours exécutée par le Ministère des Finances », a fait savoir le Président de l’intersyndicale de la SCTP.

En plus du paiement des arriérés des salaires de 36 (trente-six) mois, les agents et cadres de cette entreprise revendiquent également l’exécution de la mesure du Gouvernement décrétant la fermeture des ports privés opérant dans l’enceinte des installations portuaires de Matadi dans la province du Kongo Central, et ceux qui fonctionnent dans la clandestinité.

Le Président de l’intersyndicale de cette entreprise publique a fait savoir que cette grève sera étendue sur l’ensemble du territoire, précisant que la ville de Matadi bénéficie de 4 (quatre) jours de sursis à cause de la présence de quelques bateaux en accostage dans ce port maritime.

Toutefois, les agents en appellent à la bonne volonté du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour que leur entreprise soit rétablie dans ses droits.

Mitterrand MASAMUNA/Zoom-Eco

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