RDC: « C’est du maïs »!

Le Vice premier ministre de L’économie nationale, Vital Kamerhe a mobilisé, ce lundi 8 mai, la presse tant national qu’international pour s’expliquer sur la pénurie du maïs au Grand Katanga et à l’espace grand Kasaï. Selon certains journalistes présents au traditionnel Briefing initié par le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya, c’est du déjà entendu. L’allié de Félix Tshisekedi a annoncé l’arrivée prochaine de 200.000 tonnes de maïs en provenance de Lusaka.  

VK a expliqué que l’Ethiopie, le Sud Soudan, l’Ouganda, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie et le Malawi ont acheté toute la farine qui était destinée à la RDC », il a, ensuite, évoqué une décision : le retrait de la suspension du droit de transit des maïs de farine vers la RDC.   

« Nous achetions la farine en Tanzanie, le droit de transit en Zambie était supprimé. Que nous achetions en Afrique du Sud, on ne pouvait pas passer par le territoire Zambien. Nous avons dis clairement aux autorités zambiennes que la RDC ne veut être ce pays qui travaille pour les autres. Nous avons réussi à montrer aux amis qu’ils ont intérêt à lever la mesure interdisant le transit en Zambie du maïs à destination de la RDC”.

Le coup de gueule de Matata

Alors que le VPM de l’Economie nationale se battait pour faire passer ses 8 résolutions sur ce qu’un média a intitulé Guerre du maïs aux Grand Katanga et Kasaï : Kamerhe au front pour vaincre la famine à court-moyen et long terme, l’ancien premier ministre Matata Ponyo a commenté ce sujet d’actualité. Ce dernier estime que c’est une honte pour la nation congolaise de se faire ridiculiser jusqu’à envoyer une forte délégation gouvernementale auprès des pays voisins à la recherche du  » Bunga ».

Mapon a regretté le fait que le projet du Parc national de Bukanga Lonzo qui devrait permettre au pays de faire face à cette pénurie de maïs soit négligé.

Que les autorités congolaises retiennent l’attention du monde entier sur la pénurie du maïs dans certaines localités de la République démocratique du Congo sans se demander de quoi se nourrissent des milliers d’âmes des congolais parsemées à travers certains territoires comme déplacés de guerre frise l’irresponsabilité.

Avant d’employer son dernier cri de scène  » c’est des choses« , l’artiste musicien congolais JB M’PIANA avait l’habitude de lancer:  » c’est du maïs« , pour dire,  » c’est du n’importe quoi »!

Don Petit N’Kiar

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