RDC : ce que pense Me Guy Joseph Imbanza, expert en questions de par la base sur le projet de 145 territoires

Expert dans plusieurs Ongs internationales et fin connaisseur des réalités du Congo profond pour avoir fait la ronde de toute l’étendue de la République durant les 15 dernières de l’est à l’ouest, Me Guy Joseph Imbanza loue l’initiative du Chef de l’état sur le développement des 145 territoires. Le Chef de l’état vient de présider deux réunions marathons après son safari dans le Grand Kasaï.

Cependant, ce dernier présente quelques préalables pour la concrétisation de cette innovation qui retiendra à jamais l’attention des congolais et pourrait faire sortir la nation congolaise toute entière du bourbier comme on peut le lire dans cette tribune parvenue ce mardi 18 janvier.

Plaidoyer pour le développement de la RDC par la base

J’ai voulu partager cette réflexion autour du programme de développement de 145 territoires, quels sont les gardes fous?
Il est question de 1 million $ . Tirant les leçons du passé récent notamment des frais de rétrocession, Il me paraît primordial comme préalables que l’autorité puisse étudier quelques paramètres.

  1. la prise en compte impératif de besoins de la communauté. La définition participatice des besoins prioritaires de / par la communauté suppose la mise en place du plan de développement territorial.
  2. Des acteurs de la mise en œuvre, est ce le gouverneur des provinces ou les administrateurs de territoires, la société civile ? Une réflexion autour de cette question mérite d’être menée au vu de la série de faible résultats enregistrés du fait de détournements des fonds publics mis à disposition pour certains projets dont Tshilejelu. À notre avis, le gouvernement devrait sous traîter avec les structures locales notamment des structures de l’église au niveau de territoires à l’instar de caritas, BDOM sous la surveillance du comité local de développement et autres parties prenantes pour réussir la concrétisation de différents projets.
  3. Les frais administratifs et institutionnels ne doivent à part. Que le 1 million ne puissent être affectés qu’aux projets définis en vue d’un impact réel et visible ( aménagement des sources d’eau, fabrication des bancs, forages…)

Oui en effet. La RDC est engagée sur la décentralisation qui est l’un des principes de la bonne gouvernance. Le pouvoir de l’état s’exerce en harmonie à trois niveaux complémentaires: le gouvernement central,les provinces et les entités territoriales décentralisées. C’est aussi les trois niveaux de responsabilités dans la promotion du développement local ainsi que dans la lutte contre la pauvreté.
Par ailleurs,il est souhaitable de transférer le pouvoir d’organisation du comité de pilotage pour les fonds alloués aux développements de 145 territoires au niveau des provinces conformément au processus de la décentralisation pour un suivi de proximité et à faible coût. Aussi laisser l’impulsion venir de la base( de bas vers le haut et non le contraire).


Me Guy Joseph Imbanza/expert en développement par la base.

One thought on “RDC : ce que pense Me Guy Joseph Imbanza, expert en questions de par la base sur le projet de 145 territoires

  1. Tout à fait d’accord que le développement d’une nation pourrait être l’oeuvre de son peuple avant d’etre celle de ses dirigeants. cependant, les deux niveaux de responsabilités restent conciliables. Les dirigeants doivent mettre en place une politique de développement de manière générale et les peuples au niveau de chaque territoire s’approprient et interagissent avec les autorités.
    Certaines activités de développement au niveau central comme au niveaux territorial voire au niveau des villages, necessite non seulement que les sociétés congolaises soient beneficiaires des marchés publics mais aussi que les organisations de la société civiles y prennent part. C’est le debut de toute promotion des entreprises congolaises vis à vis de celles étrangères.
    Le pouvoir ou capacité de concurrence entre les sociétés congolaises face à celles étrangères, s’observera sur base de l’offre ou opportunité que l’Etat leur donne. Ainsi, Congo Maji, Projet Virunga Energie, Virunga chocolate, SOCCOC, SOCODE…peuvent beneficier des projets de l’État sur l’amnagement du territoire, l’addiction d’eau potable dans les villes, territoires et villages… mais aussi la mise en place des usines de savonierie, huilerie…..dans certains territoires comme Walikale, où il existe d’enorme production mais pas des débouché des leurs produits d’agriculture. la construction des routes de desserte agricole…par SOCCOC et d’autres structures congolaises…

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