Du latin ecclésiastique, papa, ce mot n’était à l’origine qu’une appellation d’affection respectueuse, celle que l’enfant donne à son père.
Aujourd’hui et d’ailleurs depuis les temps immémoriaux, le Pape, Souverain Pontife de l’église chrétienne catholique, jouit d’une autorité morale et doctrinale incontestée et incontournée.
QU’Y A-T-IL ?
En effet, le Pape, Évêque de Rome, est le Successeur de Saint Pierre Apôtre. Il est le principe perpétuel et visible, il est la tête du collège des évêques, il est le fondement de l’unité de L’Église; sur laquelle, il a, par institution divine, un pouvoir plénier, suprême et immédiat de l’église Universelle.
Il a la plus haute autorité en ce qui concerne la pastorale de l’église et toutes les décisions concernant la doctrine et les règles disciplinaires.
Tout compte fait, Jésus accorda à l’Apôtre Saint Pierre une primauté sur les autres apôtres ; ce qui fit de lui, ipso facto, l’autorité suprême de L’Église.
L’église chrétienne de Rome, gouvernée par Saint Pierre, est le lieu de son martyre, et devint, à sa mort, le lieu de référence de la jeune église. Toutes les communautés devaient être en accord avec Rome, pour une transmission de la Foi apostolique juste, intégrale et authentique.
Eu égard de ce qui précède, tout évêque de Rome, en vertu pouvoir et la clé que Jésus a octroyés à Pierre (Tu es petrus et super hanc petram aedificabo ecclesiam meam), devint le pasteur suprême de L’Église Universelle dont la tête est le Christ Jésus Lui-même. Le Pape est le représentant du Christ, il est le vicaire du Christ. En vertu de cette autorité suprême, pour la charge des âmes et de la vraie doctrine, il veille à la transmission authentique de la Foi.
Ainsi, le ministère pétrinien du Pape est le ministère phare qui illumine et oriente tous les autres ministères.
L’appellation Pape, qui accompagne la primauté du successeur de l’Apôtre Saint Pierre, est UN SERVICE, pour affermir les fidèles dans la vraie doctrine de la foi en Jésus-Christ et présider à la charité ecclésiale.
Il faut noter par ailleurs que le Vatican est un État ; ce qui signifie certes que, outre son pouvoir spirituel sur l’église Universelle, le Souverain Pontife a certainement un pouvoir séculier. Jésus-Christ, avec sa venue sur terre, a choisi les êtres de chairs, pour l’accompagner dans sa mission terrestre. Exemple de Mathieu le publicain (un collecteur d’impôts), et bien d’autres, c’est très remarquable dans le collège des apôtres.
La connaissance de ceci deviendrait un fondement fondant notre modus vivendi et baliserait notre intellectus fidei congolais, dans notre modus facendi. (Pour tout approfondissement, lire le prof. père Jacques SUNGU OfmCap, PAPE QUID ?).
Dieu est libre dans son dessein, nous ne pouvons pas enfermer Dieu. Il révèle son être aussi dans d’autres êtres. C’est ainsi que les autres religions ont aussi les germes de la révélation, la semence du verbe, et donc la possibilité du salut.
Cependant, la doctrine de la religion hébraïco-chrétienne, telle que gardée intégralement dans l’église catholique, constitue objectivement la plénitude de la révélation, et donc la possibilité plénière du salut.
Un texte de Félix Ngalo