Qui est le Ministre Guy Loando Mboyo ?

Guy Loando Mboyo, ce nom raisonne quelque chose dans la sphère caritative congolaise. Ce senateur aux allures d’un philantrope porte réellement cette étoffe héritée de son parcours depuis l’ancien district de la Tshuapa, la terre qui l’a vue naitre.
Guy Loando que notre lectorat multiple vont découvrir est un fervent chretien catholique éduquée par des parents enseignants aux valeurs chrétiennes.
L’avocat et homme politique s’est vu récompensé. Il a été nommé ministre de l’environnement. Mais de quoi est il capable? Ci après, son portrait robot.

Né d’une famille modeste mais bien riche en amour et principes, composée de 8 enfants ; 4 garçons et 4 filles dont 1 personne d’entre elles est décédée et des parents chrétiens catholiques, Guy Loando a grandi dans un environnement familial influencé par une vie tournée vers la prière, le don de soi pour l’excellence et les autres.

Proche des prêtres catholiques qui ont joué un rôle important dans son éducation, Guy Loando hérite fièrement de son enfance l’inculcation des valeurs qui guident chaque étape de sa vie ; parmi elles, la solidarité, la discipline, la recherche de l’excellence, bannir l’égoïsme, le tribalisme et le népotisme ainsi que le sens du respect de la communauté et la solidarité.

S’il y a des notions qu’il a retenu de son environnement catholique à l’époque en provinces, et qui ont bien motivés par la suite le besoin de créer La fondation Widal et même entrer en politique, c’est être entièrement et totalement au service des autres.

Très jeune déjà, Guy Loando fut membre du club catholique, communément appelé Kizito Anuarité.

Il a été servant à la messe et à l’appréciation de tous les membres, des prêtres et de son évêque, Guy s’est démarqué par son sens de service aux autres et son engagement au point qu’une fois déplacé pour Mbandaka, à l’occasion de la mutation professionnelle de son feu papa, Mboyo Loando Pierre, il intègre l’extension du club qui y était présent localement, à Bokungu. Son enfance a été également marquée par son implication culturelle et scientifique (littéraire) à travers des pièces de théâtre et des récitals de poèmes dont il était parmi les protagonistes, lors de son cursus secondaire. Ce fut un jeune homme très apprécié par la communauté tant par le corps professorale que par ses camarades de classes et par l’église.

« Guy Loando fut un jeune garçon très proche de son feu père. Ce père qui lui a montré plutôt le « comment pêcher, s’en sortir dans la vie » versus « manger et profiter d’aujourd’hui ». Dès la petite enfance, malgré l’environnement modeste, son père a su maintenir et encourager les grands rêves de son fils. Un jeune garçon qui était déjà très ambitieux, qui avait soif de découvrir le monde et offrir mieux à sa famille et à sa communauté » témoigne l’un de ses proches.

Son feu Père, enseignant et coordonnateur des écoles conventionnées catholiques et sa mère, enseignante et très aimée de toute leur communauté, sont natifs de la Tshuapa, dans l’ancien Grand-Equateur. De part sa qualité de travail et son intégrité, son père avait bénéficié de la grande confiance de l’Eglise Catholique et a également exercé les fonctions de représentant de la province d’Equateur au Haut Conseil de la République, Parlement de Transition (HCRPT) de l’époque.

Après avoir fait ses études secondaires à Mbandaka, Guy décide de poursuivre ses études universitaires dans la capitale, à Kinshasa. Il y arrive en 2001 et découvre alors tout un nouveau monde ; plus actif et dont l’environnement était bien différent de son lieu natal. Encore étudiant, il commence déjà à structurer ses pensées, ses ambitions et renforcer ses convictions et ce, malgré les différences culturelles et même sociales. Il s’est très vite intégré en société ; il a su se faire une place et même des amis dans le milieu universitaire. En effet, à Kinshasa, la réalité le rattrape. Venant d’une famille modeste et dont parfois les moyens financiers n’étaient pas consistants, Guy Loando réalise très vite qu’il lui faut travailler dur pour subvenir aux besoins et obligations universitaires tout seul. Pour garder la flamme de la jeunesse et poursuivre ses rêves, il s’est vu redoubler d’efforts afin de s’en sortir et ce, malgré les difficultés financières, le manque d’encadrement des aînés. Quand son père décède en 2000, il est bouleversé jusqu’au point de, pour la première fois dans son cursus universitaire, passer en deuxième session ses examens. Mais très vite, il réalise une chose très importante par la suite : la responsabilité et continuer à se battre et forger sa destinée. Pour honorer la mémoire de son père, il se positionne bien que cadet, à recréer un environnement de famille tel que son père l’avait toujours maintenu auparavant, tant pour ses frères et sœur que pour la communauté du Grand-Équateur. Parti de cette épreuve, il se voit mettre en application dans tout ce qu’il fait désormais, le travail, le courage et l’assiduité.

Une carrière professionnelle caractérisée par le principe de gravir les échelons.

De l’avocat stagiaire un jour au départ au fondateur d’un Cabinet d’Avocats et Mandataire en Mines et Carrières « GLM & Associates », il a appris à respecter que chaque chose vient en son temps et que l’essentiel est de rester focus sur la vision à long terme. Dans le monde du travail, ses collègues, partenaires et collaborateurs disent de lui être dynamique, intelligent, solidaire et respectueux à l’égard de tous. « L’homme qui ne cesse de surprendre » est la phrase qui le caractérise. Il dit lui-même connaître sa valeur. Il ne se surestime jamais et se sous-estime jamais non plus.

Patrick Lokoni/Le Baromètre

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