Promulgation de la loi sur la CENI : Les violons ne s’accordent pas entre Majorite et Opposition

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a promulgué la nouvelle loi sur la reforme et le fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Mais, celle-ci est bien accueillie par les uns et contestée par les autres.
Et, des réactions n’ont pas tardé dans le chef de la population.
La première réaction était venue de Lamuka où on parle de la préparation des fraudes électorale.
« Ce que Monsieur Félix Tshisekedi a fait n’est qu’un passage en force et malgré cela, nous exigeons toujours la dépolitisation de la centrale électorale. On va continuer à maintenir la pression pour obtenir l’annulation ou la modification des cette loi. En même temps, on a compris qu’il est entrain de préparer la fraude électorale en 2023 », a déclaré Prince Epinge, l’un des communicateurs de Lamuka, sur Top Congo.

Réponse de berger a la bergère, le Secrétaire Général de l’USPD, Augustin Kabuya, a rejeté en bloc les allégations de Lamuka.
« Nous sommes le parti au pouvoir et ses allégations constituent un débat sans objet. J’appelle l’opposition à l’apaisement et si nous étions à leur place, au lieu de créer des spectacles inutiles, on devait plutôt s’incliner, c’est ça l’expression même démocratique. La loi est voté au niveau de l’Assemblée nationale et le Président de la République l’a promulgué où alors son problème ? On a accepté de changer l’ancienne loi qui nous a porté au pouvoir. Étant parti au pouvoir, on pouvait aussi garder la même loi pour les élections de 2021, mais nous avons accepté qu’elle soit remplacée », a réagi le Secrétaire général, Augustin Kabuya.

Autre réaction est celle de parti politique Nouvel Élan de Muzito qui plaide pour obtenir l’annulation de ladite loi.

« On ne peut pas nous conduire comme dans un parc pour les animaux, mais nous sommes des humains et cette loi n’a pas répondu au principe de la dépolitisation et la décentralisation de la Céni. Nous pensons que cette loi ne pourra pas apporter la solution qui était censée être la meilleure parce que, comme vous le savez, après trois cycles électoraux dont les résultats ont été décriés par la population, nous voulons mettre en place des stratégies électorales bénéfiques a tout le monde », estime Me Blanchard Mangombe.

Quand à la Société civile, le président de l’ong ACAJ, Georges Kapiamba, a dit prendre acte de la promulgation par le Chef de l’État de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Céni.
Maître Georges Kapiamba demande, cependant, à toutes les parties prenantes à se mettre en ordre de bataille.
« En ce qui concerne la désignation des membres, chacune des composantes doit tout faire pour que les choses aillent vite et que le délai des échéances de 2023 puissent être respectées. Étant en démocratie, il faut toujours savoir aussi faire des concessions. Il faut une campagne médiatique auprès de la population afin que cette loi soit appropriée par cette dernière. Je sais que ce que nous avons demandé nous ne l’avons pas trouvé à 100% », a précisé Me Georges Kapiamba.
Gel Boumbe

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