Alors qu’une invitation était lancée à l’endroit des médias nationaux comme internationaux pour la toute première conférence de presse du Vice premier ministre de l’intérieur, Peter Kazadi Konkonde, prévue ce mercredi 24 mai à l’immeuble Tembe n’a Tembe situé à côté du palais du peuple, quelle n’a pas été la surprise des professionnels des médias arrivés sur le lieu avant 11heures, l’heure fixée, de constater qu’il y avait déjà des jou rnalistes ciblés pour la circonstance.
Ce qui fait penser que cette communication était déjà tracée alors que les médias,toutes tendances confondues, voudraient avoir un peu plus de lumière sur les questions brûlantes de l’heure auprès de la voix autorisée du gouvernement Sama Lukonde II.
A peine dix médias nationaux, cinq internationaux et quelques noms des particuliers ont eu droit à la conférence de presse. Les autres, plus nombreux, ont été, tout simplement, renvoyés dans leurs rédactions respectives.
Cette attitude qui fait encore ombrage à l’état de droit prôné par le chef de l’état prouve à suffisance que les dirigeants congolais, en général, et ceux de l’actuel régime, en particulier, n’arrivent toujours pas à réaliser leurs responsabilités surtout pour un vice premier ministre de l’intérieur. Au moment où la ville de Kinshasa ressemble de plus en plus à une poudrière avec des personnes qui s’identifient comme étant de l’Udps/Forces du progrès et qui ont préféré recourir à la violence lors de la marche de l’opposition, des Mobondo qui sèment la pagaille à l’est de Kinshasa, les Kuluna qui font couler du sang chaque jour dans plusieurs coins de Kinshasa ; sans oublier la situation à l’est de la République démocratique du Congo, la presse devrait avoir accès à l’information, la vraie. La cellule de communication du VPM ne devrait elle pas appeler, discrètement, les médias de leur obédience au lieu de lancer un communiqué officiel via les réseaux sociaux?
Si certains médias privilégiés pourraient prendre ces lignes comme un règlement des comptes, il y a lieu de dire que les questions aussi importantes liées à la sécurité des personnes et de leurs biens, les questions d’intégrité de l’état et autres liées à ce ministère ne devraient pas être réservées à un groupe des médias ou des personnes, surtout pas, en cette période où le pays présente les germes d’éventuels conflits dans la capitale même et dont les prémices ont été observées le samedi 20 mai lors de la marche de l’opposition.
De quoi dire que l’on ne peut vraiment pas attendre quelque chose de sérieux de l’actuel locataire du ministère de l’intérieur qui a déjà fait preuve des plusieurs ratés à peine aux affaires.
La suite nous dira quoi !
Don Petit N’Kiar
