Des indiscrétions au CNS annoncent que les locaux abritant cet organe connaissent une descente des agents de renseignement ce mardi 08 février.
« Depuis hier les agents ont été empêchés d’accéder aux locaux et que l’ordre était venu de la haute hiérarchie » nous dit un des agents sous anonymat.
Il a indiqué qu’ils sont dans la rue ne sachant à qui s’adresser . Depuis l’arrestation du Conseiller Spécial les lignes doivent bouger. Quoi de plus normal! rétorque un professeur des sciences politiques.
Quid des compétences entre l’Anr et le Cns?
Pour auditionner un acteur majeur de la République de la trempe de François Beya, il est bien clair que l’ANR est l’unique service public habilité, quoi qu’en pense le commun des mortels. D’ailleurs, le nouveau leadership a rendu cette agence, dans ses procédures et dans le respect des droits humains, plus fiable. Donc, point n’est nullement besoin de démontrer qu’en cette matière des renseignements, le Chef de l’Etat puisse s’appuyer sur l’ANR pour s’assurer de la paix et de la sécurité des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du pays
Recadrage
’’C’est à tort que nombreux sont ceux s’interrogent si l’Agence Nationale des Renseignements avait la compétence ou non d’engager une telle démarche consistant à auditionner un Conseil Spécial du Chef de l’Etat en matière de Sécurité. Et, pourtant, le CNS n’est pas un service de l’Etat à part entière. Il est plutôt un forum dont seul, le Président de la République est l’unique et le principal responsable. Le Conseiller Spécial peut, sur demande du Président de la République ou par délégation des pouvoirs, présider cette réunion à laquelle siège également l’Administrateur Général de l’Agence’’, soutient, dans une analyse, un expert de ce domaine.
Autrement dit, le Conseiller spécial du Président en matière de Sécurité n’est pas le patron des services de sécurité, il est membre du cabinet du Président dont le Directeur de Cabinet du Président de la République est et le responsable attitré.
Tandis que l’Agence Nationale des Renseignements est, par contre, un service Officiel des renseignements, avec des structures à tous les niveaux : provincial, entreprises et services publics, territoires, villes, districts. L’Agence a des structures même à travers le monde.
Les pouvoirs étendus que lui confère la loi font de l’ANR, l’unique service de l’Etat capable d’entendre, d’écouter, de surveiller et d’interpeller tout citoyen, quels que soient son rang social, ses fonctions, son âge, son sexe, sa religion, sa province ou, même, sa race.
C’est ainsi qu’au regard de textes, le Président de la République est l’unique responsable de l’Etat auquel est soumis l’Administrateur Général de l’ANR et dont il dépend directement.
Ce qui fait de l’Administrateur Général de ce service, un des hommes clés des services vitaux œuvrant, de manière pérenne, à la protection et à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat congolais.
Avec la Prospérité