Pentecôte: Alain Moloto, ce grand intercesseur de la nation congolaise « oublié » (illustrations vidéos)

La République démocratique du Congo a connu des serviteurs de Dieu qui ont consacré toute leur vie à intercéder pour la paix dans l’une des nations les plus chrétiennes de l’Afrique.

C’est le cas du frère Alain Moloto Kossy, initiateur du groupe  » Adorons l’Éternel ». En ce dimanche de la fête de Pentecôte, la rédaction de sphynxrdc.com revient sur le parcours musical élogieux d’un des rares chantres et hommes de prière qui a beaucoup imploré la présence du Saint Esprit sur une nation meurtrie de la planète terre convoitée par les grandes puissances du monde et surtout ses voisins assoiffés par le sang.

Illustration chanson  » Topesi yo mboka ».

Un Néhémie congolais

Alain est né le 27 juillet 1961 à Kisangani. Il commence ses études supérieures en 1983 à l’Institut supérieur de commerce de Kinshasa, et s’engage dans un groupe théâtral universitaire. Il avait l’habitude d’écrire des chansons en français et en lingala. Après un bon accueil du public, il écrit des chants d’adoration et les partage avec sa guitare.

Alain Moloto dans ses débuts

Carrière

Il fonde le groupe Gaël en 1998 avec des artistes de l’I.N.A. (Institut National des Arts) de Kinshasa, tels que Franck Mulaja, Henry Papa Mulaja, Tempo Bilongo, Hugo Mbunga, Blaise Mikanda, Francis Nsemi et Christian Mvuanda.

Alain Moloto et son poulain Franck Mulaja

Le chanteur réalise plusieurs tournées avec Gaël, dans divers pays.

Alain sort son deuxième album solo en 2010, « Le fruit de mes lèvres » qui fit un grand succès avec la chanson « Naza Ya Yesu » qui signifie «j’appartiens à Jésus.

En 2011, il s’implique dans des discours de manifestations politiques qu’il appelle EDEN « Ensemble pour la Délivrance de la Nation », lors des élections présidentielles. Pour certains, cette implication lui aura valu son empoisonnement et une longue maladie . Alain Moloto avait combattu de longs mois, à la suite d’une maladie due à un empoisonnement.

Du « feu » avec Alain Moloto

En 2012, lui et Gaël sont nommés dans la catégorie « Gospel Africa » au Kora Awards .

Fin de vie

Lors de ses obsèques, c’est toute une nation qui s’ébranle quand le cœur Adorons l’Éternel entonne la chanson  » Nani aza lokola yo ». C’est des pleurs au stade des martyrs et dans les maisons des congolais, toutes religions confondues. C’est un grand homme de Dieu qui tire sa révérence.

Alain Moloto honoré comme un chef d’état

Il laisse dans le deuil sa femme, Christine Tshiabu, et ses quatre enfants dont deux filles et deux garçons.

Quelques mois après sa mort, l’album « Je suis – vol.2 », sort avec sa voix enregistrée.

Un intercesseur oublié

Selon son entourage, il était décédé suite à un empoisonnement à 52 ans. L’homme s’était également fait remarquer par ses prises de position en faveur de la paix en RDC à travers EDEN (Ensemble pour la Délivrance de la Nation). 

Plusieurs de ses chansons sont restées dans la mémoire collective et dans le patrimoine musical congolais. Véritable école du culte chanté, le natif de Kisangani a, non seulement laissé comme héritages sa riche discothèque, mais aussi, des élèves qui perpétuent l’œuvre et le style GAEL (Adorons l’Eternel).  

Alain Moloto a compté 19 ans de carrière musicale entre 1994 et 2013. Comme tout vrai prophète, ce grand homme de Dieu semble oublié par ses semblables restés sur terre pour lesquels il a consacré toute sa jeunesse à travers le ministère de louange et adoration, afin de les ramener vers le Tout puissant.

Comme pour dire que : » nul n’est prophète chez soi ».

Cependant, avec le concours du Saint Esprit, les œuvres d’Alain Moloto ne cessent de résonner dans les cœurs des congolais qui s’approchent encore de Dieu :

 » les vrais adorateurs L’adoreront dans la Foi et la Vérité« , disent les Saintes Écritures.

Naza ya Nzambe, Alain Moloto

Ce vrai adorateur laisse derrière lui des chantres et serviteurs de Dieu de haute facture dont le couple « Atom et Nadège ».

le couple Atom et Nadège dans « soki yo te »

Alain Moloto Kossy, le lion, à jamais dans les cœurs des vrais adorateurs de « Yahvé » congolais !

Jacques Kalokola, Directeur Général.

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