À l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai 2025, la Pan African Writers Association (PAWA) a envoyé un message de solidarité aux journalistes africains ainsi qu’aux créatifs impliqués dans le secteur de la création et de la dissémination des nouvelles.
Dans une déclaration signée conjointement par le président de Pawa, l’hon John Rusimbi et le secrétaire général, le Dr Wale Okediran, l’organisme littéraire continental a applaudi des journalistes africains pour leur passion et leur engagement envers leur profession.
Il est enregistré que les Nations Unies pour 1963 ont désigné le 3 mai de chaque année que la Press Freedom Day.
Le thème de la célébration de cette année était: l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et les médias.
Le thème est devenu impératif en raison du fait que la croissance rapide et l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) modifient le journalisme, les médias et la liberté de la presse de grande manière.
L’IA peut aider à soutenir la liberté d’expression en facilitant l’accéder aux informations, permettant à plus de personnes de communiquer à travers le monde et de changer la façon dont les informations circulent à l’échelle mondiale.
Cependant, bien que l’IA ait considérablement amélioré le travail du journalisme, il a également créé certains défis.
En plus d’être utilisé pour créer de faux contenus qui peuvent nuire à la confiance dans les systèmes démocratiques, l’IA peut également être utilisée pour museler et saper les organisations médiatiques légitimes et authentiques.
Relever ces défis nécessite une collaboration entre les gouvernements, les médias et la société civile.
C’est pour cette raison que la Pawa a interdit à tous les journalistes et créatifs africains d’embrasser les aspects positifs de l’intelligence artificielle tout en traitant des problèmes causés par la technologie alors qu’ils continuent de protéger la vie privée des gens ainsi que la liberté d’expression.