Dans un cri vibrant d’espérance et de foi, le Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo (CALCC) lance une neuvaine nationale de prière pour la paix et le bien-vivre ensemble en République Démocratique du Congo.
Cet appelle est lancé à tous les chrétiens et hommes de bonne volonté à s’unir, du 6 au 15 juin 2025, dans toutes les paroisses, communautés et foyers du pays.
Face aux échos persistants de la guerre et aux blessures profondes laissées par la violence, le CALCC veut faire entendre une autre voix : celle de la foi, du pardon et de la réconciliation.
« Que le bruit des armes cesse partout dans notre pays, pour que les populations vivent enfin en paix et en harmonie », exhorte le Bureau National du CALCC dans son communiqué.
Des prières pour désarmer les cœurs
Cette neuvaine, soutenue par la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), s’appuie sur deux puissantes prières, soigneusement rédigées pour guider la méditation collective. La première implore Dieu de mettre fin aux conflits et d’ouvrir des chemins de justice et de paix. La seconde élève un appel à l’unité nationale, au-delà des clivages ethniques et politiques.
« Regarde la souffrance de tes enfants : notre nation déchirée par la guerre, les populations accablées par la violence… » commence l’une des prières, dans un élan d’humilité et de confiance.
Une mobilisation spirituelle pour une RDC réconciliée
À travers cette mobilisation, le CALCC veut faire de la foi une force active dans la transformation de la société. Pour Me Jean Bosco Lalo Kpasha, Président national du CALCC, l’enjeu dépasse le rituel : «Dans un monde fracturé, la prière est notre arme spirituelle la plus puissante. Dieu entend et bénit les peuples qui se tournent vers Lui avec foi. »
Le message est clair : l’avenir du Congo ne se bâtira ni par les armes ni par la division, mais par l’unité des cœurs, le pardon sincère, et une spiritualité enracinée dans l’amour du prochain.
Un acte de foi, un geste de résistance
Alors que deux provinces de l’Est du pays continuent de compter leurs morts, et que les familles portent les cicatrices de décennies d’instabilité, cette neuvaine résonne comme un acte de résistance spirituelle. Une manière de dire non à la fatalité, et oui à une RDC où chacun pourra vivre libre, en paix, et debout.
Il est temps qu’ensemble, les congolais du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest puissent faire renaître les cloches de l’espérance, car il est temps de faire taire les armes… par la prière. Comme le dit le proverbe congolais : « Un seul doigt ne lave pas le visage. »
La Rédaction