L’un des immeubles les plus imposants de la capitale de la République démocratique du Congo abritant la majorité des ministères risque, dans un avenir proche, connaître un abandon total par les services de nettoyage qui sont dans un état d’impayement très avancé.
En effet, ces sociétés de nettoyage qui ont rendu des loyaux services à l’état congolais se voient du coup traité comme des services de second plan dans leur propre pays, contrairement, aux expatriés.
Une affaire de gros sous
Le secteur du nettoyage fut souvent négligé, il y a quelques années, par plus d’un entrepreneur congolais vivant au Congo. C’est ce qui avait permis aux expatriés présents dans les grandes villes du Congo d’occuper ce secteur très important en matière de lucre. Il a fallu que certains congolais avertis, venus de l’extérieur, desendent sur terrain, prennant leur courage en main et tout le risque d’investissement pour investir avant de réclamer quoi que ce soit au gouvernement.
L’insolvabilité de l’état congolais mise à nue
Dans une émission animée dans son magazine Bosolo na politik, le Sango national, n’a pas mâché de mots en traitant le gouvernement des warriors d’un gouvernement » kidianfuka », traduisez, insolvable. Cette dénomination qui peut être interprétée de plusieurs manières est une interpellation du lieutenant des warriors, Sama Lukonde, à éviter de tomber dans des dettes intérieures éléphantesques comme prédécesseurs alors que son ministre de l’économie se tape la poitrine d’avoir battu le record des recettes à un temps records.
L’on signale, en plus, que les expatriés ont mouillé la barbe de quelques proches de Félix Tshisekedi, afin d’être servis illico. Cependant, les responsables des sociétés de nettoyage se disent encore confiants à la bonne volonté du Chef de l’état de redonner un peu de prestige aux congolais qui croient à l’essor de la RDC.
Il est plus que temps pour que l’état congolais honore ses engagements vis à vis des entrepreneurs congolais qui misent dans ce secteur en leur payant leurs dûs, car tout ouvrier mérite son salaire, disent les Saintes écritures.
Sam Nzita