Nairobi :  Second round sur le processus de paix entre le Gouvernement congolais et les groupes armés ce lundi 28 novembre sans le M23 !

Le Président Kenyan Ruto saluant certains officiels congolais

La Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) confirme  l’ouverture du processus de Nairobi sur le rétablissement de la paix et de la sécurité dans l’Est de la RDC pour ce lundi 28 novembre, au Kenya. Initialement prévu  le 21 novembre passé ce dialogue dernière chance entre le gouvernement congolais et les groupes rebelles ne connaîtra pas la participation des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.

La capitale kényane accueille ce nouveau dialogue intercongolais qui intervient sept mois après la débâcle de la dernière tentative des pourparlers qui n’a pas donné de suite, à cause du double jeu joué par les terroristes du M23, qui alors qu’ils étaient au dialogue à Nairobi, continuaient à perpétrer des attaques dans le Nord-Kivu.
L’EAC, à travers un communiqué, précise que cette rencontre vise entre autres à accélérer des efforts régionaux déjà en cours afin de parvenir à une paix et une sécurité durables dans la partie Est de la RDC, tels qu’élaborés par les différents efforts réalisés par les chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est.

M23 absent

L’on signale l’arrivée au Kenya, depuis le week-end dernier, des représentants de plusieurs groupes armés dont la CODECO et la FRPI, afin de prendre part à ce processus de paix, contrairement aux protégés du Rwanda et de l’Ouganda,  le M23,  dont les responsables ne participeront pas à ces assises, à cause du non-respect des exigences du gouvernement.

Des préalables pour un possible dialogue avec le M23
Les autorités congolaises avaient fixé des conditions pour un possible dialogue avec les protégés de la coalition rwando-ougandaise comme reprises par Tina Salama, chargée de communication à la Présidence :

« Les M23, on leur avait demandé un cessez-le-feu, qu’ils puissent se retirer des zones occupées, ils n’ont pas respecté cela. Donc on ne va pas discuter avec les M23 parce qu’ils n’ont rien respecté. Ils se retirent d’abord, ils arrêtent les combats et qu’ils se retirent des zones occupées », précise-t-elle au média allemand Deutsche Welle.

Sam Nzita

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