Mystère à la morgue du Cinquantenaire : la dépouille de la professeure Lucienne Kabangi portée disparue

La stupeur a envahi la capitale ce dimanche 15 décembre 2024, après une révélation aussi troublante qu’inattendue. La dépouille de Madame Lucienne Kabangi Mutanda Ipoto, éminente professeure de l’UNISIC (anciennement IFASIC), portée disparue de la morgue de l’Hôpital du Cinquantenaire, a plongé sa famille et le public dans une indignation sans précédent.

Décédée le 3 décembre dernier, Lucienne Kabangi devait être inhumée aujourd’hui à la nécropole Entre Terre et Ciel, selon les prévisions familiales. Mais à l’aube de cette journée censée marquer un dernier adieu à l’illustre académicienne, un véritable choc attendait ses proches : le corps était introuvable.

Une disparition aux contours troublants

Des sources au sein de l’Hôpital du Cinquantenaire affirment que la dépouille aurait été enterrée jeudi dernier, une affirmation qui laisse la famille dans l’incompréhension totale. “C’est inconcevable et inacceptable”, confie un membre de la famille, sous le choc. Pendant ce temps, des zones d’ombre subsistent : qui a autorisé cet enterrement prématuré ? Pourquoi les proches n’ont-ils pas été consultés ?

La confusion s’est rapidement propagée, alimentée par les réseaux sociaux, où des témoignages évoquent des tensions éclatées devant la morgue dès les premières heures de la matinée.

Une famille en quête de vérité

Face à ce mystère, les proches de Lucienne Kabangi réclament des réponses claires et, surtout, le retour de la dépouille pour organiser les obsèques prévues. “Nous ne demandons qu’une chose : retrouver notre mère, notre tante, notre professeure, et lui offrir les hommages qu’elle mérite”, poursuit un autre membre de la famille, la voix brisée par l’émotion.

Une affaire qui interpelle les autorités

Alors que l’indignation monte, l’affaire soulève des interrogations plus larges sur la gestion des dépouilles dans les morgues de la capitale. Comment un tel incident a-t-il pu se produire dans un établissement de référence comme le Cinquantenaire ? Les autorités compétentes doivent désormais s’expliquer face à une situation qui met en lumière des dysfonctionnements préoccupants.

En attendant, Kinshasa retient son souffle, suspendue à une affaire mêlant douleur, incompréhension et colère. La disparition de la dépouille de la Professeur Lucienne Kabangi n’est pas seulement une tragédie familiale, mais aussi un signal d’alarme sur la nécessité d’une gestion rigoureuse et respectueuse des dépouilles humaines.

Glad NGANGA

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