L’assemblée nationale vient de livrer le justicier Mutamba Constant à la justice ce mercredi sur le prétendu détournement du Fonds destiné à la reconstruction de la prison de Kisangani.
Kisangani, l’on se souvient de l’épisode d’humiliation de l’ancien Coordonnateur de Frivao, l’abbé François Mwarabu, vicaire général de l’archidiocèse de Kisangani qui était nommé par ordonnance comme Coordinateur pour gérer ce Fonds destiné à l’indemnisation des victimes des guerres de Kisangani entre les deux armées étrangères Ougandaise et Rwandaise.
Le justicier Mutamba qui avait précédé le chef de l’état à Kisangani au mois d’août de l’année passée à l’occasion du Génocost avait profité pour faire « le plein » dans cette ville où il a passé sa tendre jeunesse.
Il rassemblera, alors, du monde à la place des Martyrs, devant la poste où d’autres Martyrs boyomais comme Bondekwe furent guillotinés. C’est là où le jeune homme très ambitieux et audacieux va clouer le pauvre prêtre comme le Christ devant ses fidèles. Les victimes des guerres qui avaient déjà senti l’odeur de l’argent et qui se précipitaient à palper les billets de banque avaient crié au détournement. C’est ce genre de scène qu’aimait jouer le ministre d’État de la Justice et Garde des sceaux. Il fera conduire le pauvre prêtre au cachot manu militari. Ce dernier n’était pas seul mais fut amené avec son geôlier qui ne fut autre que le directeur provincial de la SNEL à Kisangani, l’Ir. Kitambala. Il nommera rapidement l’un des cadres de son parti politique à ce poste de Coordonnateur.
Quand les mots d’un religieux se concrétisent
Dans son confiteor après sa libération, Mgr François Mwarabu libéra une phrase qui semble prendre corps aujourd’hui : » ce jeune homme n’ira pas loin« !
Il faut souligner qu’après le départ de ce prêtre intègre, ce Fonds destiné aux victimes des guerres perpétrées par les Ougandais et Rwandais semble dilapidé selon certains habitants de Kisangani. Il y a des témoignages qui font état des combines moyennant l’argent pour figurer sur la liste des vraies victimes.
Là encore, il faut fouiner !
Don Petit N’kiar