Monde : sur fond des tensions entre russes et ukrainiens, le baril du pétrole brut grimpe à 104,80 USD sur le marché international

Le prix du pétrole brut a pris de l’ascenseur sur le marché international, dans un contexte marqué par la montée des tensions entre l’Ukraine et la Russie.

Le baril, le brent (type de pétrole brut utilisé comme standard dans la fixation du prix) du pétrole brut, a dépassé la barre symbolique de 100 USD pour s’établir à 104,80 USD au 24 février 2022. Un record qu’il faut chercher 8 ans en arrière, soit en 2014.

En cette année 2014, dans un contexte d’imposition et de durcissement des sanctions internationales contre Téhéran et les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, le cours du « brent » s’était élevé au-dessus des 100 dollars le baril.

D’après les experts du secteur, cette situation est liée au lancement des opérations militaires en Ukraine par Vladimir Poutine qui a fait bondir les cours du pétrole.

En effet, cette tension pourrait occasionner une chute de production du pétrole en Russie qui, à l’heure actuelle, est le numéro 2 mondial du brut après les Etats-Unis.

Si cette tension persiste entre les deux pays, mais aussi le durcissement des sanctions économiques prises par l’Europe, Londres et les États-Unis d’Amérique contre la Russie, cela entraînerait bien évidemment une pénurie du pétrole sur le marché international. Le prix du pétrole brut pourrait être revu à la hausse.

Si cette tendance haussière se confirme pour une longue période, cela peut faire les affaires des pays africains tels que le Nigéria, premier producteur du pétrole africain, l’Angola et le Congo qui verront une amélioration de leurs recettes d’exportation.

La situation offrirait aussi une aubaine à la République Démocratique du Congo (RDC) pour profiter de l’opportunité afin de mettre en valeur ses différents gisements pétroliers et ainsi maximiser les recettes.

A ce jour, la RDC, en matière d’hydrocarbures, est loin de jouer dans la cour des grands.

Limitée au bassin côtier dans la province du Kongo Central, la production du pétrole brut est plafonnée à 8 millions de barils par an. Pourtant, le potentiel de la République Démocratique du Congo est estimé à 20 milliards de barils par an.

Toutefois, la hausse du prix du pétrole devrait en même temps entraîner d’autres situations notamment la hausse du coût du transport et le renforcement des tensions inflationnistes.

Zoom-Eco

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