Mission d’évaluation de l’état de siège : Un pas de plus vers la paix et la sécurité en Ituri et au Nord-Kivu

 

C’est une mission qui s’achève sur un air de satisfaction pour la Première Ministre Judith Suminwa et sa délégation dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Après d’intenses consultations avec toutes les forces vives des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, la Cheffe du Gouvernement réserve la primeur du rapport de la mission conjointe Gouvernement-parlementaires sur l’état de siège, au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

Un bilan approfondi

Durant les consultations autour de l’examen du dispositif transitoire et graduel mis en place pour atténuer l’état de siège dans les deux provinces concernées, la patronne de l’Exécutif central n’a rien lâché. Deux jours d’intenses réunions de travail interminables ont permis une évaluation approfondie des questions sécuritaires, politiques et socio-économiques dans cette partie du pays.

L’infatigable Première Ministre n’a pas perdu de vue l’objectif principal de cette mission diligentée par le Chef de l’État, en veillant à garantir un climat serein durant les échanges.

Un large rassemblement de voix

Pas d’examen approfondi sans consultations élargies. Au Nord-Kivu et en Ituri, les autorités provinciales, les chefs coutumiers, les députés provinciaux, les confessions religieuses, la délégation de la société civile, les mouvements de jeunes et les associations de femmes ont tous confié leurs préoccupations à la Première Ministre.

Quelques minutes avant de quitter l’aéroport national de Bunia, la patronne de l’Exécutif central est revenue sur les motifs de cette mission d’évaluation dans les provinces sous état de siège.

« Quand le Président avait signé l’ordonnance l’année dernière sur les mesures d’allègement de l’état de siège, c’était à la suite d’une table ronde où les forces vives de l’Ituri et du Nord-Kivu, en association avec notamment des députés nationaux et sénateurs, ont discuté de cette question de l’état de siège et avaient fait un certain nombre de recommandations. Donc, c’est sur cette base-là qu’il y a eu cette ordonnance », a expliqué la Première Ministre Suminwa.

Une priorité : le retour de la paix

« Le Président de la République nous a donné l’instruction de venir et de faire le point sur la situation. Aujourd’hui, nous sommes en 2024, et nous sommes pratiquement à la fin de l’année. Qu’est-ce qui a été fait effectivement ? Quelles sont les avancées ? Quelles sont les forces et les faiblesses ? C’est pourquoi il était important que nous puissions, avec la délégation qui m’accompagne, rencontrer les forces vives de différentes parties prenantes, que ce soit en termes d’autorités provinciales ou d’élus provinciaux, de société civile, vraiment toutes les forces vives, pour faire le point de la situation avec eux, car il est important de les entendre », s’est-elle exprimée.

La question du retour de la paix dans l’Est du pays est une affaire prioritaire pour le garant de la Nation et le Gouvernement.

« Ce que le Chef de l’État souhaite, c’est ramener la paix et la sécurité. Il est important maintenant de voir comment nous allons le faire, tenant compte des contextes respectifs du Nord-Kivu et de l’Ituri. Car les contextes ne sont pas les mêmes dans ces deux provinces. Donc, c’était important de pouvoir réaliser ces consultations, d’écouter les gens. Maintenant que nous avons fait cela, nous rentrons à Kinshasa. Nous allons faire le débriefing entre nous, les membres de la mission, et nous allons pouvoir faire nos recommandations au Chef de l’État. C’est à ce moment-là, quand le Chef de l’État prendra ses décisions, que vous saurez vraiment la quintessence de tout ce qui a pu ressortir de ces consultations. »

C’est ce dimanche 24 novembre 2024 que la Première Ministre a regagné Kinshasa après avoir effectué une mission d’évaluation des mesures d’atténuation de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Les retombées de cette mission sensible dépendront du pouvoir discrétionnaire du Chef de l’État.

CELLCOM PRIMATURE

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