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Médias : le bureau de l’Assemblée nationale enchaîne des sessions sans payer la presse accréditée !

La rentrée parlementaire pour la session ordinaire du mois de septembre a eu, effectivement, lieu ce jeudi 15 septembre au palais du peuple.

A côté de l’ambiance purement protocolaire bien réussi et le repas bien garni proposé aux officiels dont le reste est souvent disputé par les fans des membres du bureau , les membres des partis politiques de l’Union sacrée, des policiers et gardes du corps, sans oublier les filles de coeur, il y a des professionnels des médias accrédités qui sont souvent oubliés même pour leurs collations.

Après plusieurs tentatives pour réparation de cette mauvaise manière de faire, jamais enregistré avant l’arrivée de ce nouveau bureau , aucune suite favorable n’a été trouvée. Les rares patrons des médias qui ont essayé de réclamer leurs prestations se sont vus menacés de mort. C’est le cas de la menace de mort brandi par le conseiller juridique du rapporteur du bureau de l’Assemblée nationale à l’éditeur du journal Le Baromètre, Djeff Saile, qui réclamait tout simplement ses prestations impayées pour deux sessions.

Les rares journalistes qui ont eu la chance d’être payés devraient se retrouver dans le petit cercle fermé du chargé de communication de ce bureau. Certains d’entre eux étaient surpris d’être payés, de manière forfaitaire, dans certains bistrots de la capitale sans signer un document.

A l’annonce par Martin Fayulu des émoluments des députés nationaux estimés à plus de 21.000 $:

 » ils nous prennent pour des vrais idiots en nous traitant de la sorte avec tout ce qu’ils perçoivent comme émoluments », a déclaré un responsable des médias.

La majorité des journalistes estiment que c’est le pire des bureaux qu’ait connu l’assemblée nationale. Ceux qui ont espéré voir le rapporteur adjoint, Collette Tshomba, à la manœuvre, puisqu’ancienne journaliste et patron de média, se sont mordu la langue: silence radio. Même ses anciens camarades de l’ISTI n’ont jamais compris cette indifférence.

C’est, effectivement, cette indifférence qui a poussé le chargé de mission et « petit mokonfia » de Mboso à déclarer à certains patrons des médias ce qui suit:

 » Vos écris ne nous amènerons nulle part. Nous ne pouvons pas payer tout le monde », surtout pas les petits médias, mêmes accrédités ».

Pourquoi accréditer des médias quand on ne sait pas les payer?

En tout pour tout, le responsable a préféré recruter des médias de son obédience pour déstabiliser les plaignants oubliant que les journalistes, souvent divisés par les politiciens congolais, se parlent entre eux, la confrérie étant « sacrée ».

SN

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