Mbandaka : plusieurs cas de décès à la suite de la grève des infirmiers (Notabilité de l’équateur)


Hôpital général de référence de Wangata dans la ville de Mbandaka

Des cas de décès se multiplient face au durcissement de la grève des infirmiers, enclenchée depuis environ deux semaines, à Mbandaka, dans la province l’équateur.

Cette grève des infirmiers s’observe sur l’ensemble du pays. Ils revendiquent notamment les meilleures conditions de leur travail.

A l’équateur en effet, des malades ne savent plus où aller se faire soigner. Ceux ont des moyens financiers vont recevoir les soins dans des officines privées alors que les démunis recourent aux soins indigènes avec tous les risques que cela comportent.

<<Avec beaucoup de regret nous venons réclamer, parce que, l’hôpital sans infirmiers, ça ne peut pas marcher. Pour le moment ça fait presque quinze jours que les infirmiers sont en grève. Partout les hôpitaux sont fermés, les centres de santé également. Alors il n’y a pas moyens, les malades circulent (en vain). Il y a d’autres qui partent chez les privés, mais là ça coûte cher. Il y a toujours les (mêmes) infirmiers qui travaillent dans des hôpitaux (publics). Là, ils ne viennent pas aussi. Il y a des cas de mort, des cas de blessés graves. Pour le moment, les hôpitaux ne fonctionnent plus, et les centres de santé>>, a déploré la notabilité de la province de l’équateur, le samedi 21 août. 

Son président, Contant MOGBEMA se dit indigné contre le silence des décideurs au niveau tant national que provincial, face à cette situation désastreuse. 

« Nous, les notables de Mbandaka/Equateur, nous avons vraiment beaucoup de regrets. Que les autorités puissent nous écouter. Et l’autorité provinciale   aussi   doit un peu secouer la situation »

Contant Mogbema sollicite, à cet effet, l’implication personnelle du chef de l’Etat en vue d’une solution urgente aux revendications des grévistes.  

« Nous demandons au chef de l’État qui est le garant de la nation, de voir un peu ce cas, d’inviter le ministre de la santé et le premier ministre parce que, ce n’est pas seulement ici à l’Equateur, à Mbandaka, mais c’est partout ailleurs en RDC. Qu’il puisse un peut voir le cas », a-t-il conclut.

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